C. Dugarry : « Le Stade de France est unique, mais il est tout pourri ! »

Sur RMC, ce soir, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux et des Bleus, Christophe Dugarry, a mis les pieds dans le plat concernant… le Stade de France. Pour rappel, le France – Andorre de ce mardi sera le 100ème match de l’équipe de France dans cette enceinte.

« Ah, le Stade de France, l’arène de mes exploits (rire) ! Ce stade-là, bien sûr, il représente quelque chose d’unique et d’important dans ma vie, mais il est tout pourri ! Il n’a aucune résonance, aucune consonance footballistique. Il a été construit à un moment de creux, il est mal tombé, surtout quand on voit les stades modernes, et aujourd’hui ce stade est plus une verrue qu’autre chose. En plus, il a coûté énormément d’argent au contribuable… Mais ce n’est pas un stade de foot. On voit même qu’actuellement on se renvoie un peu le bébé pour son exploitation.

Sincèrement, moi, à part cette émotion de la victoire au Mondial 98, il ne m’a jamais procuré d’émotions ce stade, pas comme quand je rentrais au stade à Marseille, à Lens, à Paris, à Saint-Étienne. Le stade de France, il est totalement raté, il n’a pas d’identité, pas d’âme, pas de club résident. Rien ne se dégage de ce stade, il est impersonnel, froid. Malgré tout, l’endroit reste légendaire, oui, mythique, mais en termes de plaisir de footballeur et de spectateur, il est raté. Même la pelouse, elle n’a jamais été bonne. Je ne sais plus qui est l’architecte, mais (rire)… Il s’est inspiré d’un aéroport ? Ah oui, bah il est plutôt réussi en fait ! (…) Le stade où je me suis le plus éclaté ? Oh, il y en a beaucoup. Mais j’aimé beaucoup jouer au Vélodrome de Marseille. Sinon, à Bordeaux, le Parc Lescure, pendant mon enfance, puis pour le quart de finale de Coupe d’Europe que j’ai joué contre Milan. »