Bordeaux hausse le ton sur le cas P. Bernardoni, B. Costil s’interrogerait

Alors que le joueur, voulant rester titulaire la saison prochaine et s’installer dans un projet durable avec un club lui faisant confiance, a dit qu’il ne souhaitait pas revenir à Bordeaux (où il sous contrat jusqu’en juin 2021) si c’est comme numéro 2, le FCGB répond… en montrant les muscles sur le cas de Paul Bernardoni, que le nouveau coach Paulo Sousa considère comme un joueur d’avenir… et important pour le futur.

Prêté (sans option d’achat) à Nîmes cette saison, et adversaire des Girondins demain (33ème journée de Ligue 1), le gardien de but révélé à Troyes, âgé de 22 ans, est ainsi sujet d’un article de Clément Carpentier, pour le site de ’20 Minutes’, dans lequel un dirigeant bordelais – anonymement – recadre les choses :

« Paul a un contrat avec le club et on fera ce que nous voulons, pas ce qu’il veut. C’est le club qui décidera de son avenir, pas lui ni son agent. On apprécie Paul et on compte s’asseoir autour d’une table, tous ensemble, après le match à Nîmes (comme le réclame le clan Bernardoni, en vain, depuis plusieurs semaines précise 20 Minutes). »

Dans l’article de 20 Minutes, il est surtout écrit que : « Certains laissent entendre qu’il sera « possible » de garder Benoît Costil et Paul Bernardoni (liés au club jusqu’en 2021) » ; soit l’actuel titulaire et capitaine des Marine et Blanc et le gardien de l’Équipe de France Espoirs, plus jeune de 10 ans par rapport à l’ex rennais. Si la nouvelle direction parvient à conserver ce duo durant cet été, le FC Girondins de Bordeaux aura une des meilleures paires de dernier rempart du championnat de France.

Mais cela s’annonce très compliqué vu les envies divergentes dans les différents camps. Car selon 20 Minutes, toujours, et malgré les démentis de Costil, ce dernier s’interrogerait bel et bien sur son avenir et n’est pas insensible aux appels de son ancien club : le Stade Rennais (où il a joué de 2011 à 2017).

Absolument rien n’est simple dans tout ce dossier des gardiens. Comme quoi, abondance de bien peut quand même nuire, parfois…