B. Costil : « Il reste ce petit truc qui vous dit que vous êtes passé proche de quelque chose de grand »

En plus de confirmer qu’il avait eu une touche avec la Fiorentina cet été, Benoît Costil (31 ans, sous contrat jusqu’en 2021), qui a indiqué qu’il resterait bordelais cette saison cependant, a aussi admis avoir eu des regrets – forcément – de passer à côté du Mondial russe 2018, lui qui n’était que réserviste. Il y a 2 ans, pour l’Euro 2016 en France, le gardien des Girondins (1 sélection en A), qui jouait alors à Rennes, avait été dans les 23 ; mais les Bleus avaient malheureusement perdu en finale.

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« J’étais très heureux pour le groupe, les joueurs et le staff, pour qui j’ai beaucoup de respect, d’estime et même d’affection pour certains. Quand vous voyez les copains soulever la Coupe, vous êtes d’abord très heureux de les voir avec le sourire comme ça. Surtout en ayant vécu la finale de l’Euro 2016, qui avait été un traumatisme, un vrai choc. D’un autre côté, vous vous dites : ‘La vache, je n’étais pas si loin de vivre ça’. (…) Le fait d’être réserviste ? Les 20 premiers jours, on est en alerte en permanence. Je ne suis pas parti pendant 15 jours, au cas où il y avait un souci pour l’un des trois gardiens. On avait un œil attentif sur ce qu’il se passait en France pour la préparation des Bleus et ensuite en Russie. C’était différent psychologiquement une fois que la liste était définitive.

(…) Comme ils le disent tous, c’est un changement de vie quasiment éternel. Ce qui prédomine, c’est quand même la satisfaction de voir les mecs heureux et le pays aussi. Mais il reste ce petit truc qui vous dit que vous êtes passé proche de quelque chose de grand, d’être champion du monde ; mais vous ne l’êtes pas. »