N. Paolorsi : « Les Américains voulaient clairement se séparer de Ramé »

Hier soir, sur RMC, Nicolas Paolorsi (journaliste suivant le FCGB pour ce média) a commenté les relations entre le trio Ulrich Ramé, Eduardo Macia et… Raquel Herraiz Del Moral !

« Ulrich Ramé était le directeur sportif avant qu’Eduardo Macia n’arrive. C’est lui qui a introduit la fameuse Raquel Herraiz Del Moral autour de ce club et lui a permis de mettre son nez dans quelques dossiers, en janvier 2018. Après, quand les actionnaires Américains ont repris le club, en 2018, ils voulaient tout changer et donc se séparer de Ramé, très clairement. Sauf qu’ils se disent que virer une légende du club appréciée des supporters comme Ramé, qui en plus a des réseaux, va leur causer des gros soucis. Alors, ils l’ont mis au placard un peu… en lui confiant la gestion des féminines. Du coup, Ramé se retrouve borduré, mis à l’écart, ainsi que son réseau de recruteurs et d’agents.

(…) La ‘coiffeuse’ Raquel Herraiz Del Moral ? En fait, en travaillant sur elle, on s’est vite rendu compte que… D’abord avec Ulrich Ramé, dont elle était très proche, comme avec Eduardo Macia ensuite, venant de Valence comme elle, elle avait eu beaucoup de mandats pour vendre des joueurs – Kamano, Sabaly, Sankharé, Vada, De Préville etc – sans jamais y parvenir. En plus, elle n’était pas encore agent ; ce qu’elle est depuis devenus, en Espagne ; donc elle s’était mise en intermédiaire avec un vrai agent officiel. Mais son comportement et sa personnalité ont pu déranger dans le milieu… Et Bordeaux lui a confié beaucoup de dossiers importants, quand même. C’est une intermédiaire sulfureuse, mais Ramé et Macia ont travaillé avec elle – Macia continue d’ailleurs, mais moins qu’avant – et lui ont donné des mandants. En tout cas, ce qui est certain c’est qu’à Bordeaux il y a des luttes internes entre deux clans, même si le mot est fort. Le clan Ramé et le clan Macia se tirent dans les pattes et c’est bien évidemment le club de Bordeaux qui en souffre. L’idée n’est surtout pas de montrer qu’il y a un chevalier blanc d’un côté et un diable de l’autre. Il faut bien le préciser, ça… »

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