Le FCGB avait le « besoin économique » de vendre Jules Koundé…

Nouveau Sévillan et donc désormais ancien Bordelais, le jeune défenseur central Jules Koundé aurait été payé 25M€ par le Séville FC (hors pourcentage à la revente), alors qu’il avait encore 4 ans de contrat aux Girondins et que le FCGB en demandait, à la base… 40M€ selon Estadio Deportivo, qui confirme donc là une info de France 3 Nouvelle-Aquitaine donnée il y a quelques semaines.

D’après ED, le club andalou a même « profité du besoin économique des Girondins de Bordeaux, conjugué au désir de Jules Koundé de venir à Séville (il y avait eu des tentatives précédentes), ce qui a permis au directeur sportif Monchi de le prendre pour beaucoup moins qu’il ne le pensait« .

Le fait que les Marine et Blanc aient été dans le « besoin économique » de vendre leur joueur le plus ‘bankable’ et ce à un prix inférieur à ce qu’ils voulaient – même s’ils en voulaient beaucoup (trop ?) – corrobore là encore les infos de France 3 sur la situation économique délicate du club au scapulaire. Ainsi, il semblerait bel et bien que les nouveaux actionnaires avaient pris des engagements de vendre des joueurs pour équilibrer leurs comptes quand ils sont passés auprès de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Et Koundé était la meilleure valeur marchande actuelle. Alors Bordeaux ne pouvait pas résister à l’envie de Monchi de le recruter et n’était pas forcément – malgré le contrat de Koundé – en position de force pour négocier. Pour rappel, d’après Sud Ouest, le récent déficit hors mutations des Girondins était « au-delà de 20 à 30 millions d’euros ». On imagine donc que la vente de l’ex N°4 va servir à combler le trou.

Les Aquitains ne sont pas forcément, non plus, en position de force pour tenter de remplacer Koundé par… Laurent Koscielny (!?) et réaliser un très gros coup, car cela passe d’abord par une éventuelle résiliation du contrat de Kos’ à Arsenal (il lui reste un an de bail) pour qu’il soit libre et ne coûte rien en indemnité de transfert. Puis par une négociation certainement très serrée concernant… son salaire.