B. Lecaplain vit sa pire année de supporter mais y croit fort pour 2019-20

Fervent supporter des Girondins de Bordeaux, l’acteur et humoriste Baptiste Lecaplain était sur RMC, ce soir, dans ‘L’After Foot’. Il a d’abord confié que 2018-19 était sa pire saison de supporter, mais a aussi donné, ensuite, toutes les raisons pour lesquelles il croit en un avenir meilleur, avec la nouvelle direction.

« Sincèrement, c’est la pire saison de toute ma vie. Je supporte les Girondins de Bordeaux depuis 25 ans, mais je n’avais jamais vécu ça. Donc je salue, vraiment, tous ceux qui vont encore au stade, surtout à tous les matches, et aussi les Ultramarines et ceux qui se déplacent pour les voir. Je ne sais pas comment ils font… Cette saison, entre la vente du club, les débuts de la gestion des nouveaux propriétaires, les 4 entraîneurs et 3 présidents différents, l’imbroglio scandaleux pour au final que Domenech et ses amis n’autorisent pas Ricardo à entraîner – une blague sans nom ! -… C’était horrible. »

(…) Et puis l’équipe… Aucun fond de jeu, jamais les mêmes joueurs, puis les suspensions, les blessures, et le niveau intrinsèque de certains joueurs qui est vraiment faible ; tout simplement. Aussi, on a eu des trucs hallucinants, comme l’enlèvement de la mère de Samuel Kalu. Mais sur la faiblesse de l’effectif, ce qui en dit long, c’est que lors du dernier mercato notre joueur le plus bankable c’était François Kamano. Moi, je l’aime bien Kamano, quand je le vois je lui dis bonjour, mais voilà quoi. Si c’est lui ta star… »

« (…) Mais pour la suite, si je suis confiant, c’est car quand je parle aux salariés du club – que je connais bien à force, et qui sont des gens supers, qui m’accueillent à chaque fois en en faisant trop – ils me disent que tout est carré : au niveau sportif comme au niveau extra-sportif. Nicolas de Tavernost, qui a ses qualités et ses défauts mais que moi je connais et apprécie, me disait que son grand regret c’est ça : ne pas avoir professionnalisé tout le club plus tôt. Stéphane Martin, il devait le faire, mais il aurait dû arriver plus tôt. Avant lui, Jean-Louis Triaud, il déléguait beaucoup à Alain Deveseleer, c’était assez flou. Mais maintenant, avec Paulo Sousa, Hugo Varela et Eduardo Macia qui s’entendent bien et travaillent ensemble ça va aller. Macia, il voulait travailler avec Sousa depuis des années, par exemple ! Ça fait très longtemps qu’on n’avait pas eu une organisation sportive comme ça, avec ce triangle et, à côté, tout l’extra-sportif géré par le président Frédéric Longuépée. »