Hugo Konongo : « J’ai mis du temps à comprendre mes échecs, mais aujourd’hui, j’ai assimilé »

Comme Ilias Hassani, ex défenseur du centre de formation des Girondins, Hugo Konongo joue en Bulgarie, dans le même club du Tcherno More Varna. Pour le site Actufoot, l’ancien arrière gauche de la réserve du FCGB, qui a aussi joué à Clermont et à Créteil (Ligue 2), retrace sa route tumultueuse, sans concessions, revenant notamment sur sa formation au Haillan :

« Je suis arrivé aux Girondins de Bordeaux à l’âge de 15 ans au centre de formation et j’y suis resté jusqu’à mes 20 ans. Franchement, je ne regrette rien du tout au niveau de la qualité de l’entraînement, de la qualité du centre et de la qualité de vie qu’on avait. C’est un très bon centre ! (…) Des jeunes professionnels nous donnaient des conseils. Et lors de ma dernière année au club, je m’entraînais souvent avec eux. Aussi, certains redescendaient souvent avec l’équipe réserve. Il y avait Henri Saivet, Floyd Ayité, Grégory Sertic… Ils n’hésitaient pas à nous aider. Le temps nous a un peu séparés, mais quand on se voit c’est exactement comme avant.

(…) Pourquoi ils ne m’ont pas gardé ? Le problème, c’était moi… Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. J’ai eu l’occasion d’intégrer les pros mais je n’ai pas été sérieux. J’ai raté le train quand je pouvais y monter. J’ai commencé à découvrir le monde de la nuit, les femmes et ça m’a beaucoup pénalisé. J’étais bien moins performant sur le terrain. Je n’avais pas assez la volonté de passer ce cap, je pensais que tout était acquis. Même si j’ai mis du temps à comprendre mes échecs, aujourd’hui, j’ai assimilé. (…) Mon parcours, c’est une remontada de vie, une leçon de vie. Ça me servira dans mon futur. Je tiens à remercier Walid, Khadim et mon coach Ilan Iliev. Ce sont des personnes qui m’ont tendu la main à des moments où ça a vraiment été compliqué pour moi. Tous ces échecs m’ont fait devenir ce que je suis et je sais que je ne referai plus jamais les mêmes erreurs qu’auparavant. Je ne veux plus aucune perte de temps. »