Florian Brunet (Ultramarines Bordeaux 87) : « On est inquiets comme, sans doute, on ne l’a jamais été »

Encore via France 3 Aquitaine, Florian Brunet (Ultramarines Bordeaux 87) détaille la position du groupe de supporters du Virage Sud du stade René Gallice pour les deux derniers matches de l’année civile, qui doivent éviter au FCGB (14ème de Ligue 1 à ce jour) de passer les fêtes de fin d’année à un rang trop indigne. Florian admet aussi qu’il attend un mercato de janvier actif et, surtout, une remise en cause de tout le club au scapulaire.

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« SI on reste encore mobilisés dans la contestation ? Totalement. Notre position, pour l’instant, c’est de soutenir l’équipe, bien entendu, et de demander le départ du coach Gourvennec. Et pour nous, le bon timing c’était après le match contre Strasbourg… Maintenant, on ose espérer – puisque c’est le rôle de ceux qui dirigent – que gouverner c’est prévoir : normalement, il doit déjà y avoir une liste de remplaçants potentiels au coach actuel. Et cette liste devait être activée après le match de Strasbourg, permettant au nouveau coach d’avoir 3 matches pour prendre ses marques, analyser l’équipe et faire ses retouches nécessaires lors du mercato. Le timing était celui-là pour nous, et ça venait après une série totalement scandaleuse de mauvais résultats ! Amiens, Dijon, Caen, Strasbourg… On ne parle pas de cadors, mais de promus ou d’équipes ayant des budgets 2 à 3 fois inférieurs à celui des Girondins ! Tolérer une telle série n’est pas possible et il devait y avoir un changement d’organigramme après Strasbourg.

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Bon, ça n’a pas été le cas ; il y a sans doute des motivations financières très fortes (licencier Jocelyn Gourvennec et son staff couterait… plus de 5.5M€, NDLR), mais on rappelle qu’entre la 17ème et la 6ème place il y a aussi un enjeu budgétaire et financier extrêmement important. Donc nous, on ne voulait pas attendre. Et le match perdu ce mardi à Toulouse nous conforte dans cette idée… Si on est inquiets ? On est très inquiets ! On est inquiets comme, sans doute, on ne l’a jamais été. Car on ne sent absolument pas de gouvernance, un navire qui coule sans commandant. Depuis 2010, on est sur une pente difficile, on n’arrive pas à avoir une régularité dans les résultats, et au niveau du coach…

Les gens nous disent – à juste titre – que c’est trop facile de taper sur l’entraîneur, qu’il n’y a pas que ce problème. Mais nous sommes entièrement d’accord avec tout ça. Il n’empêche que la décision première et la plus importante est de repartir sur un nouveau cycle, avec un nouveau coach. Mais après, il va falloir regarder, également, tout le reste du fonctionnement de ce club. Ce n’est pas normal que, depuis une semaine à 10 jours, on n’entende quasiment pas le président Martin. On n’a pas, non plus, entendu une seule fois le directeur sportif (Ulrich Ramé) depuis le début de la crise… Qui gouverne ce club ?


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Monsieur De Tavernost – pour qui on a énormément de respect, qui nous a prouvé son attachement au club, à qui on n’a pas grand-chose à reprocher puisque le trou récurrent du club a encore été comblé cet été, tout en réinvestissant l’argent des ventes de joueurs sur le marché des transferts – ne nous a jamais pris en traître ou menti. Il nous a toujours dit que l’objectif était d’être européens au moins 3 années sur 4, qu’M6 n’était pas un mécène, mais plutôt une entreprise importante sans être gigantesque… On a toujours été d’accord avec ce discours de faire attention au budget. On a même toujours dit qu’on préférait voir une société sérieuse comme M6 être là, plutôt que… Alors, ça marche bien pour Monaco et Paris, mais que feront-ils si le Qatar et les Russes s’en vont ? On a vu les déboires du RC Lens avec son soi-disant riche d’Azerbaïdjan… Donc nous on préfère une société sérieuse comme M6 à des fonds plus douteux, moins fiables. Monsieur De Tavernost, il a toujours été clair sur le fait que rivaliser avec Paris, Monaco, Lyon et même Marseille à présent c’était très dur. On l’entend. Et quelque part on l’accepte… Mais quand il nous dit qu’il n’y a pas de problème de gouvernance, on commence à être très inquiets. Car ce n’est vraiment pas ce qu’on constate. Et on aimerait vraiment que Monsieur De Tavernost remette de l’ordre dans la maison. »