Théo Pellenard : « La Gambardella de 2013, c’était l’étape ultime de notre formation »

A environ 75 minutes du début de Bordeaux/Le Havre, la finale du championnat de France des U19 (qui a lieu à Saint-Nazaire et se voit sur Canal + Sport dès 16H), tandis que le coach Jean-Luc Dogon et le capitaine Jules Koundé sont tous les deux prêts à en découdre, retour sur les propos de… Théo Pellenard.

En 2013, le défenseur des Girondins, encore en réflexion sur son avenir, était aussi un U19, et il avait gagné la Coupe Gambardella. Un souvenir magique, pour conclure une formation assez linéaire en termes de progression, que Théo avait ravivé pour Radio CHU il y a quelques semaines :

« Plus jeune, je n’avais pas vraiment d’équipe que je supportais, mais après, quand Bordeaux a commencé à s’intéresser à moi, j’ai pu regarder un peu les joueurs qui étaient passés par ce club, et forcément ça m’a tout de suite attiré. Le centre de formation était très bon, l’équipe tournait plutôt bien, donc c’est vrai que, tout de suite, je me suis mis en tête d’aller à Bordeaux et au fur et à mesure je me suis mis à aimer les Girondins, alors que je n’avais pas d’équipe attitrée. Je suis né à Lille, d’une famille lyonnaise, et j’ai atterri à Toulon, puis à Bordeaux. Cela fait maintenant huit ans que je suis ici, je ne sais plus trop si je suis plus toulonnais ou bordelais maintenant. A force, je pense quand même que je suis plus Bordelais (sourire) !

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Les Girondins de Bordeaux, c’est un club prestigieux, donc quand on arrive on sait qu’il va falloir qu’on travaille pour passer chaque étape. Ça n’a pas été facile, mais on a quand même été bien encadré avec de bons entraîneurs comme Jean-Luc Dogon, Philippe Lucas, Patrick Battiston ou Marius Trésor. Avec tout ce beau monde, il n’y a pas de souci, la formation se passe bien. Et, pour moi, la Gambardella de 2013, c’était l’étape ultime avant de passer en pro. Pour finir notre formation, gagner la Gambardella c’est ce qu’il y avait de plus beau à faire. L’année d’avant, on avait peut-être une équipe un peu plus forte sur le papier, mais on avait perdu en quart de finale, à Chaban-Delmas, contre Nantes, alors que l’année suivante, quand on gagne, on avait une équipe plus soudée avec, quand même, pas mal d’individualités. On avait eu un gros parcours avec de grosses équipes éliminées, comme Lyon et Monaco, et au final on a réussi à gagner contre Sedan en finale, au Stade de France. C’était vraiment un très bon moment.

Par la suite, il a fallu que je fasse mes gammes en CFA, après avoir remporté la Gambardella. Ensuite, je suis monté en pro régulièrement, pour les entraînements. Et un jour, Francis Gillot m’a donné ma chance, à Tel-Aviv, en Ligue Europa, où j’ai pu rentrer en jeu. Puis, trois jours après, en championnat, contre Valenciennes, où j’ai été titulaire. Ça s’est fait vraiment de manière simple et fluide, avec le staff qui m’a accompagné, et les joueurs qui ont été présents pour m’épauler, des cadres comme Jaro Plasil, qui est encore là, ou Marc Planus, pour donner de bons conseils, sur et en dehors du terrain. Cela a beaucoup joué, et ça se fait naturellement, à force de s’entraîner tous les jours avec eux. Des contacts avec Gillot ? Non, pas vraiment, mais un peu plus avec René Lobello, son adjoint, qui est du sud, et que j’ai revu par ailleurs, notamment quand j’avais fait le tournoi de Toulon avec les jeunes de l’Équipe de France. »