Sergi Palencia raconte sa venue aux Girondins, sa découverte de l’équipe et son intégration au FCGB

Longuement interrogé, en deux parties, par le journaliste Miguel Quintana, qui publie l’entretien sur sa chaîne YouTube, l’arrière latéral droit international Espoirs espagnol des Girondins de Bordeaux, Sergi Palencia, prêté sans option d’achat par le FC Barcelone (dont il était capitaine de la réserve), raconte ses impressions concernant la Ligue 1 et le club au scapulaire.

« Quand l’opportunité ‘Girondins’ est arrivée, je n’ai pas hésité, car c’est un club historique, sérieux et stable, qui m’offrait la possibilité de découvrir la Coupe d’Europe et puis de pouvoir être titulaire dans une ligue de première division européenne majeure, donc voilà j’ai décidé de franchir le cap, de quitter la Masia après toutes ces années d’apprentissage et puis de venir ici. Et pour le moment ça se passe bien. J’apprends plein de choses, et aussi humainement : la langue, la culture… Je suis très motivé.

(…) Quand je suis arrivé à Bordeaux, il y avait l’affaire Gustavo Poyet, et suite à son départ – ça se sont les choses du football… -, c’est Éric Bedouet, de base le préparateur physique, qui a pris la suite et m’a donné sa confiance en me mettant sur le terrain dès le premier match. Pour moi, ça été plus facile de s’acclimater, car au niveau humain l’équipe est fabuleuse, tout le monde t’entoure, l’aide, t’intègre très facilement. L’influence et l’expérience de Jaro Plasil et la présence de Valentin Vada, qui parlent espagnol, ça, ça m’a beaucoup aidé, surtout dans les premiers jours, où tout s’est passé de façon idéale. (…) Mais sportivement, les tous premiers moments étaient compliqués, avec des défaites et des automatismes à prendre au niveau personnel, surtout défensivement et physiquement, aussi dans la tactique collective, avec Samuel Kalu ou bien François Kamano. L’équipe venait de perde Malcom, son joueur le plus important de la saison passée, et devait se reconstruire.

(…) La concurrence avec Sabaly ? Quand j’ai commencé à parler avec les dirigeants, pour signer aux Girondins, je pensais que Youssouf Sabaly il allait partir au Napoli, mais au final il est resté. Je savais qu’il pouvait jouer des deux côtés, comme il l’avait montré au Mondial avec le Sénégal, donc il n’y a aucun problème entre nous. Mais moi, quand j’arrive dans une équipe, je ne viens pas pour m’imposer d’entrée aux autres, plus pour aider l’équipe et apporter mon grain de sel un peu partout. Et avec Youssouf nous sommes complémentaires : car parfois nous jouons tous les deux, parfois seulement un des deux joue… Mais vu son niveau et celui de l’équipe, je ne me considère pas comme un titulaire et je le vois dans le travail que nous faisons au quotidien. Je dois encore progresser et je travaille pour. La Ligue 1 est un championnat difficile, très intense, et chaque équipe a des joueurs dangereux, surtout sur les côtés. Mais pour moi les choses viennent petit à petit et je me fixe des objectifs ambitieux au fur et à mesure. J’espère atteindre ici le meilleur niveau possible. »