RMC : « King Street serait plus tenté de faire venir un autre actionnaire »

Journaliste pour RMC, Nicolas Vilas signe un papier sur… Paulo Sousa, l’entraîneur portugais des Girondins de Bordeaux, en poste depuis mars 2019 et sous contrat jusqu’en juin 2022. Confiné au Portugal depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19 et l’arrêt du football, Sousa – qui a refusé des approches étrangères pour rester chez les Marine et Blanc – doit faire face à un contexte d’ensemble très délicat, lui qui voudrait un projet sportif avant tout.

L’énorme conflit supporters – direction est rappelé, tout comme les résultats sportifs médiocres et le flou général en interne (problèmes relationnels entre le coach et le président Frédéric Longuépée, désirs de recrues de Sousa non suivis par le club faute de moyens etc). De plus, les soucis financiers d’un FCGB au très lourd déficit et qui devrait promettre une cure d’austérité pour passer la DNCG sans sanctions, compliquent bien entendu le tout.

Pour passer le gendarme financier, Bordeaux compte sur l’engagement de King Street, qui bien que très critiqué reste l’actionnaire des Girondins. Cependant, le fonds d’investissement américain, qui n’aurait au passage que très peu de rapports concrets – voire aucun – avec Sousa et même avec la direction, serait bel et bien en train de négocier dans l’ombre pour que l’actionnariat du club aquitain évolue.

« King Street serait plus tenté par l’idée de faire venir un autre actionnaire que de céder ses parts » écrit notamment Nicolas Vilas dans son article.

Une source supplémentaire d’incertitudes pour le FC Girondins de Bordeaux et pour son entraîneur, Paulo Sousa.