R. Courbis : « J’ai eu la désagréable surprise d’être arrêté le soir d’un match »

Lors du podcast ‘Génération After Foot’ (RMC) lui étant dédié, l’ancien entraîneur de bien des clubs français dont les Girondins de Bordeaux, Rolland Courbis, a raconté son pire problème lié au football et aux médias.

« Si j’ai eu des problèmes dans le foot et les médias ? Oh, j’ai eu la désagréable surprise d’être arrêté le soir d’un match. En plus, c’était un Marseille / Montpellier – un 4 à 1 pour l’OM je crois -, au Vélodrome. Je le savais que j’avais eu quelques problèmes avec la justice, mais dans le règlement le bracelet électronique devait sortir à l’époque et je faisais partie de ceux qui pouvaient en profiter ; entre guillemets. Mais, malheureusement, il n’y avait pas eu là la patience d’une quinzaine de jours et peut-être le plaisir pour certains de me voir derrière les barreaux… Donc pour moi, oui, c’était un problème. Et le policier qui est venu m’arrêter m’a dit que c’était la pire soirée de sa vie, dans sa profession, et il m’a promis de ne pas me mettre les menottes. Et je lui ai dit : ‘Attendez, vous n’allez pas m’arrêter là ? Ce soir je dois être à la radio pour L’After’… On ne peut pas attendre demain ?’. Mais il s’en foutait, car son souci c’était de me mettre ou pas les menottes. Du coup, sincèrement, j’étais en garde à vue, et je n’avais pas pu m’échapper pour faire l’émission… Au niveau souvenirs, ça reste… »

Les faits dont parle Rolland Courbis datent de septembre 2009, quand il était alors recherché pour purger un reliquat de peine (21 mois, sur un total de trois ans) dans l’affaire dite des transferts suspects de l’Olympique de Marseille, entre 1997 et 1999, où il avait touché, en tant que coach du club phocéen, plusieurs compléments de rémunérations jugés illégaux.

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