Pierre Rondeau : « Bordeaux est une marque forte à l’international, c’est un bon axe de développement »

Confirmant que General American Capital Partners (GACP), le fonds d’investissement en passe de racheter le FCGB d’ici au 28 septembre et la validation administrative de la métropole de Bordeaux, n’a pas encore apporté les garanties pour le loyer annuel du stade (3.8M€ par an jusqu’en 2045), le journal ‘Le Parisien’ donne la parole à Pierre Rondeau, économiste spécialisé dans le sport et surtout le football.

Sceptique envers GACP et ses intentions, Pierre Rondeau explique que :

« Ils ont aussi, déjà, une présence dans le football, ils sont minoritaires à l’AS Roma, ou encore dans des formations de deuxième et troisième division britannique. (…) N’oublions pas qu’ils sont là avec un objectif lucratif. Ils savent que la Ligue 1 va prendre de la valeur dans deux ans, avec les droits télé qui passent à plus d’un milliard d’euros. Vont-ils alors en profiter pour vendre le club le double ou alors en tirer des bénéfices ? Bordeaux, en raison, du vin, est une marque forte à l’international. C’est là un bon axe de développement pour eux. Et puis il y a l’exploitation du stade (que GACP songerait à récupérer, via SBA, la société exploitante)… »