Nicolas Morin : « Poyet n’a pas été imposé par GACP qui voulait avant tout un entraîneur sud-américain »

Pour Girondins Analyse, ce vendredi, Nicolas Morin est revenu sur les prémices de l’arrivée de Gustavo Poyet en Gironde, évoquant le rôle clair de GACP sur ce dossier. Aux dernières nouvelles, le nom de Poyet avait été plus ou moins « imposé » par GACP à la direction bordelaise, chose qui semble quelque peu différente selon le journaliste de France 3 Aquitaine :

« D’après les infos que j’aies, quand Joseph DaGrosa a négocié avec Nicolas de Tavernost, eux souhaitaient et ont dit : ‘Nous, si on vient, on aura un entraîneur sud-américain’, notamment parce qu’ils ont l’un des investisseurs du tour de table qui a des intérêts importants en Amérique Latine, dans le sport et pas simplement. Cependant, en aucun cas, ils n’ont dit ‘On veut Gustavo Poyet’ mais plutôt ‘On veut un technicien sud-américain’, ce qui n’est pas pareil. À l’époque, ce qu’il s’est passé au moment de l’étude des profils, c’est que Hugo Varela, agent qui travaille avec DaGrosa, a sorti de sa poche le nom de Poyet. Donc ce n’est pas l’homme de DaGrosa, c’est plus compliqué que ça. Eux ils voulaient un sud-américain, mais pas forcément Poyet. Après, Nicolas de Tavernost, pour faire plaisir ou faciliter les rapports avec DaGrosa, s’est dit ‘Tiens on va sortir Poyet et il va entraîner Bordeaux. Il a un CV, entraîné quelques équipes, joué au haut niveau, il a de la personnalité et va remuer tout ça’, après Gourvennec qui était plus calme, plus posé. Voilà pourquoi il est arrivé. Et par la suite il a eu des résultats. »

Sa fin d’aventure, cependant, est elle liée à des raisons de comportement(s)… 

Retranscription faite par nos soins

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