Nicolas Jamain : « Peu importe la manière, tout le monde veut croquer »

Reprise de nos retranscriptions des dires de Nicolas Jamain, journaliste d’RMC et supporter de Bordeaux, pour les amis et partenaires de l’émission radio ‘Girondins Analyse‘.

Le podcast de cette interview est à écouter ICI,
mais il est également dispo sur nos espaces Soundcloud, Deezer et Spotify.

Dans cet extrait, il indique s’être fait une ‘raison’ sur comment marche le monde du football actuel, alors que justement RMC sort des révélations sur la gestion très calamiteuse et néfaste des Marine et Blanc actuels, rongés par des conflits et des histoires troubles au niveau financier, autour de certains recrutements farfelus ; ceci notamment pour la réserve :

« Les commissions ? Mais c’est uniquement ça, les gars. En fait, pour bien comprendre – vous et ceux qui écoutent – : ce n’est qu’une question d’argent, chacun essaye de se servir. C’est aussi simple que ça le foot d’aujourd’hui. Peu importe la manière, le caractère légal ou illégal, tout le monde veut croquer comme on dit. Donc tu as des gens mandatés sur 15 jours, 3 mois, 6 mois pour vendre un joueur ; alors ils se dépêchent et font en sorte de le vendre au plus offrant, mais souvent sans aucune approche sportive ou de carrière. La réalité d’aujourd’hui elle est là, et quand un joueur a deux agents il a aussi cinq conseillers… En fait, ce n’est pas nouveau. Sauf que Bordeaux est complètement frappé par ce mal-là. (…) Aux Girondins, vous l’avez déjà compris, il y a un lien très fort, intime, entre cette agent particulière, Madame Raquel Herraiz Del Moral, et Ulrich Ramé, mais du coup là c’est ‘amour gloire et beauté’ cette histoire, pas juste une question d’argent. Et puis elle s’est rendue indispensable, même avec la nouvelle direction et Eduardo Macia, qui n’arrive pas à s’en défaite, car elle compte beaucoup trop. Alors, s’il veut préserver un peu d’entente avec Ramé, bah il préserve cet intermédiaire-là quoi. En fait, personne ne tranche. C’est un énorme bordel au final. Mais Bordeaux n’est pas un club à part et il est même – pire – devenu pire que beaucoup d’autres clubs en France. »

Retranscription faite par nos soins