Morgan Sanson : « C’est bien de prôner le jeu, mais ça amène des risques »

Grâce à ARL, voici des mots de Morgan Sanson, milieu marseillais, après le récent OM – FCGB (3-1, J17 de L1), où il a mis le but du 2-1, dimanche dernier.

« Je m’étais dit, à la mi-temps (0-1) – et pour dire la vérité -, que ça allait être très compliqué si on ne changeait pas quelque chose, mais on a réussi à changer la hauteur du bloc et surtout l’agressivité. On avait du mal avec De Préville et Adli, qui posaient beaucoup de soucis dans notre dos, entre les lignes, puis on a réussi à aller les agresser un peu plus haut et du coup à récupérer bien plus de ballons, plus près de leur but. Mon but ? Ouais, tant mieux. J’arrive à crocheter et frapper fort, mais avant les coéquipiers font un bon travail pour récupérer le ballon. Marquer dans ce stade, surtout le but 2-1, c’était incroyable. On a fait un petit trou avec les autres pour la seconde place, mais restons lucides et ne nous enflammons pas, car nous ne sommes que mi-décembre. Pensons à la suite, car ce sera dur. Mais on savoure… Je n’avais jamais gagné 6 matches de suite, par exemple, et surtout des victoires méritées et pas volées je trouve.

Cette saison, on a une vraie équipe de chiens et c’est un gros avantage d’avoir tous les joueurs qui défendent ensemble et qui arrivent à nous récupérer les ballons plus rapidement, car devant on sait qu’on a des joueurs de talent pour faire la différence et marquer. Notre attitude défensive, c’est ça qui fait la différence. (…) Le jeu de Bordeaux ? On a été un peu surpris qu’ils continuent de relancer court. Après, c’est une philosophie de jeu comme les autres ce que fait Bordeaux. C’est bien de vouloir prôner le jeu, mais ça amène des risques, surtout ici au stade Vélodrome. Mais après, c’est courageux de leur part, ça c’est sûr. Maintenant, comme je l’ai dit, on ne s’enflamme pas ; nous ; car le classement reste serré et qu’en 2-3 matches notre avance peut se perdre. J’espère qu’on ne lâchera rien jusqu’au bout, mais nous ne sommes encore qu’en décembre et il y a le temps d’en reparler. »