Michaël Ciani : « On jouait le Bayern quand même, et je me dis ‘Comment je vais me rattraper ?!’… »

Au début du mois d’avril, Michaël Ciani a été invité sur le plateau d’SFR Sport (émission « Le Vestiaire »), effectuant de nombreuses révélations et nous dévoilant aussi plusieurs anecdotes. L’ancien stoppeur des Girondins, aujourd’hui au FC Lorient, se souviendra toujours, en plus de sa sélection en Bleu, de ce but qu’il a marqué contre le Bayern Munich, en phase de poules de la Ligue des Champions 2009/10.

« Ça fait partie de mes plus jolis souvenirs à Bordeaux, effectivement. Je me rappelle qu’à l’époque certains matches de Champions League passaient sur TF1, donc je savais que toute la famille regardait. Tout le quartier, tout Colombes, et même les Antilles (rire) ! Du coup, quand je marque un but contre mon camp au bout de 5 minutes, je me suis dit… (il rigole) On jouait quand même contre le Bayern et je me dis ‘Waouh, comment on va faire pour gagner ce match ?! Comment je vais pouvoir me rattraper !? »… Mais je me suis reconcentré, et 10 minutes après, sur un nouveau corner, cette fois en notre faveur, je fais un geste… Je sais même pas comment il a fait pour sortir celui-là ! J’ai fait un truc… Et derrière, Marc Planus marque, on gagne 2 buts à 1, avec des buts des deux défenseurs centraux. Puis on va même gagner chez eux, 2 à 0. On avait vraiment fait une phase de poule extraordinaire, en ne faisant qu’un match nul et en gagnant tous les autres matches. On était alors la meilleure défense d’Europe. Et c’était parfait, juste parfait.

(…) Après mon but, celui contre mon camp, je me suis dit qu’il n’y avait que 5 minutes de jouées, et que le match allait être très long. Et après, j’ai vu nom inscrit deux fois sur le tableau d’affichage, donc c’était mieux, j’avais mis un doublé on va dire (rire). Mais après le csc, j’ai dû vite me remettre dedans, me concentrer sur les 85 minutes qui allaient suivre pour être le meilleur possible. Je me suis dit que j’allais vite avoir la possibilité de me rattraper, quoi qu’il arrive. Puis une bonne intervention, une relance propre, un duel de la tête gagné face à Luca Toni ou Miroslav Klose, le fait de parler aux coéquipiers, ça redonne confiance, ça regonfle ! Donc voilà, j’ai essayé d’entretenir à fond mon implication dans le match, et les choses sont donc reparties, de plus belle. Pourtant, au départ, c’était très, très dur, sur le moment, par rapport à tout l’enjeu du match et au type de rencontre. »