Marc Planus raconte comment il a vécu le Mondial 2010 en Afrique du Sud

Parlant de ses regrets, hier dans ‘Top Girondins‘ (ARL), en marge de son entretien pour raconter son amour des Girondins de Bordeaux et revenir sur sa carrière faite intégralement au FCGB, l’ancien défenseur des Marine et Blanc, Marc Planus, a dû répondre à une question sur son drôle de vécu international.

Comptant 1 sélection en A avec la France, Planus avait été convoqué dans les 23 pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud, étant donc dans le fiasco sportif et humain de Knysna (gréve des joueurs) et vivant une élimination au premier tour. Mais cela reste, malgré tout, une expérience qu’il ne renie pas :

« Je garde une déception, par rapport au potentiel de l’équipe et à ce qu’on a réalisé. On n’a jamais réussi à faire du jeu et des matches intéressants. Je pense que la mentalité était défaillante. On ne s’était pas rendu compte de la cassure entre les joueurs et le staff. Pourtant, le groupe n’était pas malsain – et j’ai connu des vestiaires difficiles ailleurs aussi -… Moi, j’avais été appelé comme un miraculé, car je n’avais fait aucun match avec eux avant et que je m’étais blessé en fin de saison avec Bordeaux.

Le maillot bleu, avec celui des Girondins, c’était mon rêve de gosse de le porter, alors de l’avoir fait c’était… Même si on m’annonçait à l’avance comment ça allait se passer, je repartirai encore le faire ce Mondial. C’était un rêve. J’étais super content, mes proches aussi. Ma famille était venue me rejoindre en Afrique du Sud. C’est facile à dire, 9 ans après, mais ma déception c’est surtout qu’un grand quotidien ait mis sur sa Une des mots complets (‘Va te faire enc***, sale fils de p*** !’, soit les mots qu’aurait dit Nicolas Anelka au sélectionneur Raymond Domenech et qui ont fait la couverture de ‘L’Équipe’) qui ont ruiné le travail de terrain, au quotidien, fait par ceux qui se battent pour éduquer les jeunes gamins dans les quartiers. Ça, c’est vraiment dommage, et ça n’avait pas lieu d’être. »