M. Ciani : « La première année à Bordeaux, j’étais au top de ma carrière »

Aux dernières nouvelles, Michaël Ciani (35 ans), bien que sans club après son départ du Los Angeles Galaxy, n’était pas encore retraité des terrains et se cherchait même un nouveau (dernier ?) challenge.

Bordelais de 2009 à 2012, l’ancien défenseur central comptant 1 sélection en A avec la France revenait dernièrement sur son passage au FCGB, pour la chaîne Youtube PSGfanTV (originaire d’Île-de-France, l’ex lorientais et joueur de la Lazio Rome est un supporter du Paris Saint-Germain) :

« Mon passage à Bordeaux ? Avant tout, j’ai envie de dire que… j’étais en lumière à Bordeaux, mais avant cela il a fallu passer par Lorient. J’ai beaucoup évolué grâce à Christian Gourcuff, mais aussi Sylvain Ripoll, son adjoint, que j’ai retrouvé lors de mon deuxième passage à Lorient. Sans eux, sans tout ça, je ne serais pas allé à Bordeaux et je n’aurais pas pu faire tout ce que j’ai fait. Là-bas, j’étais dans l’ombre, mais le coach a travaillé pour me faire briller. Après, à Bordeaux, c’est sûr, ce fut trois très belles années. La première année, j’étais vraiment au top de ma carrière : je venais d’être international, on était encore qualifiés dans toutes les compétitions, je marquais beaucoup de buts. C’était vraiment très bien.

Mon parcours est atypique, oui, mais je pense que chaque joueur à sa chance, à un moment, une opportunité à saisir, alors il faut se concentrer sur son chemin bien défini et tout faire pour atteindre ses objectifs. Moi, je n’ai pas fait de centre de formation, mais je me suis battu avec mes moyens ; comme d’autres joueurs de la région parisienne, dont on sait qu’ils ont de grandes capacités pour s’imposer ; car j’avais un bon mental, même si je n’étais peut-être pas meilleur que les autres à la base. Mais je me suis accroché, en étant sérieux, pour franchir les obstacles et saisir la chance que j’ai eue. Alors à 18 ans j’ai commencé à aller en Belgique, j’ai travaillé pour combler mes lacunes techniques car je n’avais pas fait de centre de formation et j’ai avancé, même si rien n’a jamais été facile. Et aujourd’hui je suis fier de mon parcours. Et je me sens encore bien, malgré mon âge (sourire), pour apporter encore des choses à un effectif. Je suis encore jeune, même si en France je sais que, passée la trentaine, c’est plus compliqué pour nous.

(…) Mes meilleurs souvenirs ? J’ai 15 ans de carrière, donc forcément j’ai des anecdotes, des matches qui me restent en tête. Je peux vous citer mon premier match, en Ligue 1, au Parc des Princes – donc chez moi -, avec Lorient. En plus on avait gagné, donc c’est un super souvenir. Il y a aussi ma sélection en Bleu. Forcément, pour chaque joueur pro c’est un objectif de porter le maillot de son équipe nationale… J’ai aussi marqué des buts en Ligue des Champions, avec Bordeaux. Puis il y a la finale de la Coupe d’Italie 2012, avec la Lazio. Ça c’est un souvenir que je garde au plus profond de moi, car c’était à Rome, face à l’AS Roma… C’était mythique, électrique, car on connait la rivalité entre les deux clubs, mais nous avions gagné, donc forcément c’est un grand souvenir. »