Joe DaGrosa : « Nous aimons le football et aimerions laisser un héritage »

Une fois encore, Joe DaGrosa, l’ex co-actionnaire (minoritaire mais gestionnaire) des Girondins de Bordeaux via son fonds d’investissement GACP, a présenté son projet du moment pour investir à nouveau dans le football, anglais de préférence. Pour lui, qui parle ici à Forbes, la crise du coronavirus offre des opportunités d’investissement en faisant baisser la valeur des clubs et en rendant donc le marché plus abordable pour des investisseurs qu’il entend fédérer afin de gérer leur argent avec sa nouvelle structure. Le même schéma que celui fait avec nos Marine et Blanc et King Street :

« D’un point de vue macroéconomique, nous pensons que le football à long terme est un excellent investissement. De plus, c’est là une période particulièrement opportune pour investir, étant donné ce qui s’est passé en raison du coronavirus et de ses effets sur l’industrie mondiale du football. Nous pensons que les clubs auront du mal à survivre dans de nombreux cas et qu’il y aura des possibilités d’acquérir des clubs vraiment solides en termes de performances sur le terrain, mais qui sont en difficulté financière. De même, vous aurez vite la possibilité d’acquérir des joueurs de classe mondiale à une fraction de ce qu’ils coûteraient autrement.

Notre nouvelle plate-forme, Kapital Football Group, a été créée dans l’idée d’avoir tout le capital en place, puis d’allouer environ les deux tiers de notre capital aux acquisitions et de laisser un tiers ou plus de notre capital obtenu sous forme d’investissements plus ciblés. L’essentiel ici est d’avoir de la marge après les acquisitions initiales pour former des équipes de classe mondiale à un moment où peu d’autres personnes investissent. Il s’agit de jouer l’offensive quand le reste du monde joue la défense.

Nous visons à gérer l’argent des autres. Et donc, indépendamment de tous nos sentiments personnels, nous avons la responsabilité de protéger le capital qui nous a été confié et c’est notre objectif principal. Cela dit, nous aimons ce sport qu’est le football et nous aimerions, avec mon associé Hugo Varela, laisser un héritage. Mais je ne pense pas qu’il soit incohérent de laisser l’héritage d’avoir gagné sur le terrain et d’y gagner aussi financièrement. Nous pensons donc que nous pouvons accomplir les deux. »

Même si cela n’a pas marché pour le FCGB pendant environ un an (si King Street lit les propos de DaGrosa, ils ‘apprécieront’ certainement…), l’Américain reste donc dans sa logique et souhaite l’appliquer ailleurs.

Traductions faites par nos soins