Jocelyn Gourvennec : « Une belle affiche, qui apporte un peu de fraîcheur »

En 2014, déjà avec Guingamp, Jocelyn Gourvennec avait gagné la Coupe de France. Demain, le coach de l’EAG et ancien des Girondins de Bordeaux, a l’occasion de gagner l’autre coupe nationale : la Coupe de la Ligue.

Après un beau parcours et notamment l’élimination du Paris Saint-Germain, le club breton, remonté de la 20ème à la 18ème place du classement de Ligue 1, joue la finale, à Lille, contre Strasbourg, tombeur de… Bordeaux en demi-finale.

Les mots du coach breton, en conférence de presse :

« C’est une finale de coupe, un dernier match : soit ça passe, soit ça ne passe pas. Nous avons construit notre parcours, c’était difficile, nous sommes allés chercher notre place en finale, qualif’ après qualif’. Maintenant, il y aura un titre à aller chercher. Pour ce qui est de la forme de l’équipe sur la saison, le championnat peut compter. Strasbourg est dans le Top 10 depuis le début de la saison, alors que nous nous sommes en difficulté en bas de classement. Ils se sont construits une régularité, ce qu’ils font est remarquable. il y a une équipe plus en confiance que l’autre, mais nous avons l’habitude de nous bagarrer chaque semaine en championnat. Guingamp a déjà fait deux finales de Coupe de France : en 2009, je n’étais pas là, et en 2014, j’étais là. Il y aussi eu le Trophée des Champions à Pékin. Cela nous donne des repères, car ce sont des matchs spéciaux. Mais nous ne changeons pas nos habitudes de travail, hormis sur le fait de venir au vert plus tôt.

Avec Strasbourg, nos parcours sont assez similaires, si ce n’est que nous avons gagné au Parc des Princes pour sortir Paris. Cela n’avait pas été fait depuis 2013, par Saint-Étienne, qui avait remporté la compétition par la suite. Mais les deux clubs ont fait des exploits. En tout cas, c’est vraiment un super match à jouer, une affiche inédite, qu’on ne pouvait pas prévoir. Généralement, Paris voire Monaco ne partagent pas. Là, nos deux équipes ont réussi à se faufiler jusqu’en finale. C’est une belle finale, équilibrée, qui apporte un peu de fraîcheur. Pour nous, elle permet de continuer à faire progresser le club, à apporter des émotions aux gens, à performer. Avoir gagné un premier titre en tant qu’entraîneur m’avait apporté beaucoup de joie. J’ai envie d’en gagner un autre. Gagner un titre, c’est magique. »

(Source : site officiel de la Ligue de Football Professionnel)