Jérémy Ménez : « J’aurais pu être un peu plus ouvert, moins con »

Ex élément offensif des Girondins de Bordeaux (entre autres), jouant désormais au Paris FC (Ligue 2), où il avait retrouvé un bon niveau avant la crise sanitaire, Jérémy Ménez répond à France Football, se souvenant notamment de certains épisodes bordelais de sa carrière, marquée aussi par une mauvaise relation avec la presse.

« Si la presse a été sévère avec moi ? Oui. Très souvent. Mais j’ai peut-être aussi aidé la presse à être méchante avec moi. J’aurais pu être un peu plus ouvert, moins con. Parfois, j’ai été con, avec mon caractère de con. Je me suis fermé à des gens alors qu’ils ne m’avaient peut-être pas fait de mal.

(…) Ma blessure à l’oreille ? C’était contre Lorient, avec Bordeaux, en 2016, pour le premier match amical. Je fais un sombrero sur un joueur (Didier Ndong), il me rattrape, je tombe, il marche sur mon oreille et l’écrase. Une douleur… Ça pissait le sang. Mon oreille pendait. Finalement, je pars à l’hôpital, on me recoud. Mon aventure avec Bordeaux ne partait déjà pas très bien…

(…) Le jour où le foot m’a saoulé ? Pendant deux ans, à partir de mon passage aux Girondins. J’étais là, sans être là. J’avais des problèmes dans ma vie privée, je n’avais plus le goût au travail. J’en avais marre des gens du foot, des gens faux. Mes performances étaient nulles et je perdais mon temps. Mais au bout d’un moment, tu te dis : ‘Éclate-toi ! Les autres, t’en n’as rien à cirer. Quand tout sera terminé, il sera trop tard’. »