Inaugurant une école de foot à son nom, à Landiras, Jules Koundé retrace sa rapide ascension de 2018

Il n’a pas encore 20 ans (né en novembre 1998) et compte à peine 20 matches en équipe première + 1 sélection en Équipe de France U20, mais le défenseur central des Girondins de Bordeaux, Jules Koundé, semble déjà être un titulaire indiscutable au FCGB et a dès à présent… une école de football à son nom !

Elle se trouve à Landiras (Gironde), là où le club de la Fraternelle de Landiras a vu Jules démarrer, quand il était enfant. Et à l’occasion de son inauguration, avant-hier, le joueur est venu retrouver ses anciens éducateurs et revêtir le maillot rouge et noir de ses débuts.

JK a aussi donné quelques mots, sur place (vidéo en fin de brève) :

« Cela me fait plaisir, forcément. Mais après, je reviens assez régulièrement à Landiras. Et là, c’est un grand plaisir, et un grand honneur que l’école de foot puisse porter mon nom, dans le club où j’ai démarré. Là où j’ai mes premiers souvenirs. A l’époque, on était petit, on jouait un peu à tous les postes, on les a tous essayés ! Et plus tard on s’est fixé à un poste. Voilà, ce sont les premiers souvenirs, avec les copains : les premières victoires, et les premières défaites ; car on perdait pas mal ici (rire) ! (…) Personnellement, avoir signé pro ne m’a pas donné le vertige, même si ça peut le donner à certains. Je m’y étais préparé. Forcément, c’est un grand moment, car c’est le premier pas dans le monde pro, c’est fou. Mais quand tu es bien accompagné et bien structuré, tu n’as pas le vertige, tu le vois juste comme une première étape, une récompense. Mais, en même temps, pas complètement, car tu es allé le chercher, et dans le football comme dans la vie en général on ne fait pas de cadeau. Alors je pense qu’il faut rêver grand, et rêver beaucoup, croire en des objectifs élevés, ne jamais se satisfaire de ce qu’on fait, toujours en vouloir plus. Je pense que c’est comme ça qu’on arrive au très, très haut niveau.

(…) Je retiens du positif de ma première saison, plutôt. J’ai commencé en janvier et puis j’ai enchaîné quasiment tous les matches jusqu’à la fin de la saison. Au final, on termine européens, avec une 6ème place qui était un peu inespérée en janvier. Sur le plan individuel, j’ai beaucoup joué, j’ai fait de bons matches ; et sur le plan collectif on a très bien fini, surtout la toute-fin de saison, car on a enchaîné plein de victoires, en étant vraiment solides, en trouvant un groupe. On faisait tous les efforts ensemble, et ça a payé. Donc voilà, ça a été une bonne première saison, pour commencer, et j’espère que celle qui vient sera encore meilleure. »