Heureuse au FCGB, après deux ans à… Marseille, Viviane Asseyi veut revenir en EdF A pour le Mondial

Interviewée, il y a quelques jours, par Gold FM, l’attaquante des Girondines de Bordeaux, Viviane Asseyi, se confiait sur sa joie d’avoir choisi de venir à Bordeaux cet été, après la relégation de son ex club de Marseille en Division 2. La numéro 18 des FCGB Girls parlait aussi de son envie de réintégrer le groupe de l’Équipe de France A (elle compte 25 sélections, pour 4 buts), après avoir joué et marqué dernièrement avec l’équipe de France B.

« Ce qui m’a plu dans le challenge bordelais ? Déjà, le discours du coach, parce que cela se voyait qu’il était vraiment déterminé dans ce projet-là. Après, je savais que Bordeaux c’était un club avec une vraie structure professionnelle, et qu’il n’y a pas ça partout en France, loin de là. Très peu de clubs en France ont ça. Aussi, vu les joueuses en place ici, je savais que ça allait être un bon niveau ici. (…) Mais en interne, on ne s’enflamme pas, même après notre bon début de championnat. Peut-être que les gens y croyaient, mais nous on ne vise pas déjà les premières places. Même si on veut s’améliorer encore pour rivaliser.

(…) Si j’avais des craintes avant de venir ? Non. Je savais où j’allais, je n’aurai pas mis les pieds dans quelque chose que je ne sentais pas bien. Donc je n’avais pas de craintes, et je ne suis pas déçue car ici on est trop bien accueillies, les joueuses sont top humainement, et avec le staff aussi ça va bien. (…) Mon passé à Marseille ? Oui, je sais que ce n’est pas l’amour fou entre Bordeaux et Marseille, mais on est chez les filles, donc c’est un peu différent (rire).

(…) Le Mondial ? C’est vrai que cela reste un objectif pour moi. Après, je pense que j’ai encore beaucoup de travail… La Coupe du Monde, c’est loin, mais ça va arriver très vite. C’est par les performances du club que j’aurai peut-être la chance d’y aller, donc je travaille avec le club, déjà. C’est vrai que j’ai été un peu piquée de n’être qu’en équipe de France B, mais je pense que ça m’a fait beaucoup de bien, parce que derrière, que ce soit avec la B ou aux Girondins, je crois que j’ai fait des bons matches. Alors c’était un mal pour un bien. »