Gaëtan Laborde : « Ça fait un moment, les gens ont compris que Montpellier n’était pas là par hasard »

Relancé à Montpellier (7 buts et 1 passe décisive en 16 matches, MHSC 4ème de Ligue 1 à la trêve avec 30 points en 17 matches joués), l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Gaëtan Laborde, donne un entretien à ActuFoot. Le Landais de 24 ans se confie sur cette réussite, collective et individuelle, qui parait surprenante de loin, mais ne l’est pas forcément pour lui.

« On a prouvé qu’on pouvait être une équipe sur qui on peut compter. La saison est longue. Il reste beaucoup de matches. On ne va pas se prendre la tête. On est bien, on progresse, mais ce n’est que la première partie de saison. On en a surpris à un moment, mais on ne surprend plus grand-monde. Les gens connaissent l’équipe, les adversaires s’adaptent et les équipes nous attendent, elles savent comment on joue. Ça fait un moment qu’on y est (en haut), les gens ont compris qu’on n’était pas là par hasard. Ça ne reste qu’une première partie de saison, il est beaucoup trop tôt pour dégager des impressions, mais il est important de garder le fil conducteur.

L’équipe a gardé une grosse ossature, son état esprit. Défensivement, elle est irréprochable. Elle a un second souffle offensivement, elle s’est amélioré, elle a pris confiance. On a plus de situations, car il y a un collectif qui s’est créé, et, aujourd’hui, c’est beaucoup mieux. On est capable de marquer des buts. Mon duo avec Andy Delort ? On le vit forcément très bien. A la seconde où on s’est vu, à l’entraînement, on a compris qu’on pouvait faire de belles choses. On a un état d’esprit qui se ressemble, on peut compter l’un sur l’autre. On ne changera pas d’état esprit, on joue l’un pour l’autre, et pour l’équipe, comme l’équipe joue pour nous, donc on a un rendement positif. Avec Andy, on se connaissait un peu. On a marqué des buts, on s’est fait marquer. En jouant ensemble, on s’est créé des automatismes. Aujourd’hui, on se sent bien. Sur les cinq premières journées, je n’avais pas marqué, puis ça s’est enchaîné. Tout ça se met en place. Vu qu’on s’entend très bien, on parle de tout et de rien, pour s’améliorer : « Dans cette situation, je vais la mettre ici… ». On connait les qualités de l’autre. Tu te déplaces, pour avoir le ballon là. Au fur et à mesure des matches, ça prend forme.

(…) Je suis vraiment content de cette première partie, mais j’aurais pu marquer plus. J’ai touché deux-trois fois le poteau, la barre. Je peux toujours mieux faire, je peux encore progresser, c’est vraiment positif. On peut se dire que le fait d’être à sept buts fait que je suis au taquet, mais je peux m’améliorer, je peux être plus efficace, avec plus de réussite et de lucidité. »