François Kamano répond sur son nouveau poste et son statut en sélection

Se livrant au média guinéen Foot224, l’ailier des Girondins de Bordeaux, François Kamano (23 ans, sous contrat jusqu’en 2020), parle de l’évolution de son poste et de son statut en sélection.

« Au début de saison, c’est vrai que c’était compliqué, mais je pense que tout est en train de se remettre dans l’ordre, donc c’est plutôt pas mal. Je commence à avoir assez de temps de jeu, donc je dirais plutôt que ça ne se passe pas mal. Mon nouveau poste de piston droit ? Ce n’est pas évident. Il faut vraiment s’adapter, parce que le coach il me trouve bon à ce poste. Moi j’essaye de m’adapter et surtout d’avoir le maximum de temps jeu. Après, le reste, offensivement, je pense que ça va venir au fil du temps et après on verra la suite. C’est vraiment à moi de m’adapter au poste et de faire la différence offensivement. Après, je pense que tout devrait aller très bien parce que, déjà, au dernier match il y a eu quelques situations où je pouvais marquer. Mais le gardien il a bien joué le coup. Donc je pense que ça sera à moi de vraiment bosser, de ne rien lâcher et d’aller chercher la performance et surtout mes statistiques.

(…) La sélection ? Je suis content d’être parmi les sélectionnés et de retrouver les coéquipiers. Par rapport au nouveau coach (Didier Six), je pense que tout se passe bien à l’entraînement. Il commence à prendre ses repères petit à petit. On essaye de mettre des choses en place, qu’on va reproduire en match peut-être. Surtout il faudra gagner. La Coupe d’Afrique des Nations, ce n’était pas facile pour moi. Mentalement ce n’était pas évident, mais après, et comme je l’ai dit, il y a des moments qui arrivent comme ça. J’ai essayé de gérer et de donner le maximum de moi-même, mais cela n’a pas payé. On m’attendait beaucoup après ma saison à Bordeaux et les qualifications pour la CAN, on m’attendait vraiment à cette CAN. Après, ça s’est mal passé, mais moi j’essaye de considérer cela comme un pas de recul pour mieux sauter. Aujourd’hui, j’essaye de tout donner. Après je n’ai rien perdu. Il ne faut pas oublier que l’année dernière on a commencé par les tours préliminaires et ça été long. Nous avons commencé au mois de juin et jusqu’au mois de juin quand nous avons joué la Coupe d’Afrique des Nations. Ce n’est pas facile de gérer tout cela, comme la fatigue. Mais quand il n’y a pas de résultats on tape sur des joueurs comme moi. Aujourd’hui je suis conscient de tout cela. Maintenant, je suis là pour encore me battre afin de relever ce défi et je pense que j’ai une très belle opportunité avec ces deux matchs amicaux à venir, contre les Comores et le Chili. »