FCGB, EdF, West Ham, le Real Madrid : les grands moments de Julien Faubert

C’est à lire sur le site de France Football : un entretien avec Julien Faubert, l’ex joueur de couloir des Girondins et de West Ham (les deux clubs l’ayant marqué), qui parle de son début de reconversion comme coach, de ce qu’il pense de l’évolution du FCGB et retrace les moments forts de sa carrière de joueur.

Le natif du Havre et ex espoir de Cannes répond notamment sur sa seule sélection en A avec les Bleus, où il avait même marqué en Bosnie, et son passage au Real Madrid :

« Bordeaux, ça a été extraordinaire. C’est là où j’ai appris le football professionnel. J’ai été très bien encadré, très bien guidé, dans une atmosphère saine, ce qui est très rare dans le football. Avec un club qui, à l’époque, parce que ça a changé depuis, était très famille, avec un président extraordinaire. J’ai eu des entraîneurs et des éducateurs extraordinaires. Ils m’ont tous permis de jouer au meilleur niveau possible, de disputer la Ligue des champions et de toucher la sélection. J’ai deux clubs de cœur : Bordeaux et West Ham. (…) En Angleterre, j’ai vécu un peu tout : une descente, une montée, des matches contre des gros clubs. J’ai appris à devenir un homme.

(…) Ma sélection en Bleu ? J’avais été très bien entouré par (David) Trezeguet, (Thierry) Henry, (Sylvain) Wiltord, (Claude) Makelele… (…) J’arrivais sur un drame. J’arrivais juste après le monstre qu’est Zizou. Mon but découlait de la semaine que j’ai passée à Clairefontaine, avec les échanges que j’ai pu avoir avec les anciens. (…) Un souvenir extraordinaire, une sensation extraordinaire du premier but. Ça a été peu de minutes mais quelque chose d’extraordinaire. La sensation d’avoir marqué pour son pays et de l’avoir fait gagner. Plein de sentiments mélangés. Mais, à la fin, quel honneur et quel bonheur.

(…)  Le Real ? Les railleries me passent au-dessus. Peu de Français peuvent dire qu’ils ont touché le Real un jour. Ça a été mon cas, même si ça a été furtif et que je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. J’ai appris et progressé énormément. La preuve, la saison d’après, en Angleterre, je joue avec un niveau assez élevé. Le Real, pour tout footballeur, c’est le Graal. Real, Barça, ce sont les deux plus gros clubs au monde pour moi. (…) Je préfère en rire des critiques. Sur mon CV, il y a marqué Real Madrid, tout simplement. (…) On m’en parle tout le temps, mais maintenant on m’en parle d’un point de vue positif. Ça me fait plaisir de raconter ce que j’ai pu vivre. On me pose énormément de questions de savoir comme c’est là-bas. »