F. Brunet (UB 87) étaye ses critiques envers le duo Longuépée – Thiodet

Bien entendu, le conflit (la « guerre ») entre les Ultramarines Bordeaux 87 et la direction des Girondins de Bordeaux (ou plutôt le duo Frédéric Longuépée, président – Antony Thiodet, directeur de la billetterie) fait beaucoup réagir les supporters. Bon nombre ne comprennent pas l’absence des ultras au VS ce weekend et les banderoles récentes du groupe du Virage Sud et aussi que les UB 87 refusent désormais de dialoguer avec Longuépée, alors que ce dernier est toujours ouvert.

Porte-parole des Ultramarines, Florian Brunet a, via des tweets personnels et en réponse à des supporters, clarifié longuement les choses quant à la position du groupe qu’il représente :

« Malin FL de claironner que nous refusons le dialogue. Nous le refusons avec lui, grande différence. Dialogue qui a pourtant longtemps existé. Mais lorsque l’on échange avec une personne qui vous méprise, sans parole et pas fiable, ni franche, cela s’arrête. En revanche, si nous ne reconnaissons plus FL comme représentant du club, nous sommes à la disposition des propriétaires pour que le plus rapidement possible nous puissions se reconcentrer totalement sur notre obsession à tous : le terrain !

#LonguépéeDémission

#ThiodetDémission. »

Concernant ce qu’on peut nommer ‘l’affaire de la billetterie’ et le fait que les places au Virage Sud et aussi au Nord soient parfois en vente et parfois non – la tribune étant alors déclarée complète -, Florian Brunet réécrit qu’il y voit là une application de la « théorie de la rareté, avec deux objectifs : augmenter les recettes et minorer notre affluence et donc notre influence ».

Il maintient ensuite que « FL décide pour le club parallèle (le fameux ‘club de divertissement’, en marge du sportif, NDLR), il prend beaucoup de décisions dans la vie de tous les jours ». Puis il précise aussi que : « Thiodet et Longuépée ne sont chefs de rien. Longuépée est un exécutant, mais sa théorie et celle de Thiodet c’est bien propre à eux. Nous devons faire comprendre au board que ce chemin est le mauvais. C’est ce que nous faisons »

Pour ce qui est de Frédéric Longuépée, Florian Brunet répète que l’ancien directeur général adjoint en charge des relations commerciales du Paris Saint-Germain devrait déjà « Commencer par respecter l’histoire du club et respecter ses supporters tout en incarnant le FCGB et le défendant ».

Il argumente ensuite le refus des ultras de continuer à discuter avec lui et ses équipes en disant : « Nous avons fait de nombreuses réunions avec tous ces gens-là. (…) J’ai pratiqué Frédéric Longuépée pendant un an de manière régulière… Condescendant, hautain, sans parole et lâche. En voilà notre description. Un grand monsieur ce n’est pas ça. (…) On a parlé pendant un an avec ces personnes. Un an de mépris et d’insultes. Cela suffit. C’est si difficile à comprendre ? ». Brunet réaffirme, après cela que : « Nous (UB 87) discutons sans problème avec la réelle direction du FCGB de manière régulière et sommes tout à fait ouverts à continuer. FL et AT ne font pas partie de cette direction puisqu’ils n’ont aucun poids sur le sportif. Or nous sommes un club de foot« .

À propos de la séparation qu’il fait entre le duo Longuépée – Thiodet et le reste de la direction, Florian détaille les choses ainsi :

« C’est le board qui prend les décisions. Joe Da Grosa et Hugo Varela s’occupent du sportif, pas du reste. Longuépée a craché sur les supporters historiques en les volant, il doit dégager. Point. Avec ces deux-là (FL et Antony Thiodet), non-retour. Impossible… Trop d’affronts impardonnables. Discuter avec FL, on a donné et on ne donnera plus. Nous ne travaillons qu’avec des gens de paroles. (…) On a pour l’instant du respect pour Joe DaGrosa. (…) Nous voyons les chefs, le contact n’est pas rompu et nous allons les revoir très vite. »

FB révèle aussi que les Ultramarines appuient leur colère sur des avis diverses et des soutiens – par des gens ne voulant/pouvant pas parler publiquement – venant notamment de l’intérieur du club des Girondins :

« Les salariés du club, ils n’en peuvent plus, exaspérés par tant de suffisance. On a plein d’autres sons de cloche, de tous les gens qui travaillent de près ou de loin avec les Girondins, et c’est fou mais notre analyse est partagée par un nombre incalculable de personnes… Après, le grand public n’a pas les éléments pour juger. (…) Des soutiens ? En off, bien sûr. Joueurs et anciens joueurs. (…) On a la confirmation de l’intérieur, mais ces sources ne peuvent se divulguer et il serait donc étonnant qu’elles s’expriment publiquement. (…) Comprenez et essayez de respecter nos décisions. Elles sont prises uniquement dans l’intérêt collectif. »

Enfin, Florian rappelle que : « Pour la énième fois, les décisions sont prises par un directoire de 30 personnes. Je ne suis pas Dieu le père, mais l’un des membres du directoire et l’un de ses porte-paroles« . Un rappel certainement nécessaire tant certains confondent le message, porté par un groupe actif depuis plus de 30 ans et à qui on doit beaucoup, et le messager.