Éric Bedouet : « Dans l’ensemble, je n’ai rien à reprocher aux joueurs, sur ce match c’est très bien »

Via Gold FM, voici des mots d’Éric Bedouet, coach et préparateur physique des Girondins après le 1-2 subi à Gallice contre Copenhague lors de la 2ème journée du groupe C d’une Europa League où Bordeaux souffre. Même si Bedouet, comme toujours, voit les choses d’un bon œil. D’un trop bon œil peut-être…

« On a beaucoup de regrets et c’est dur de faire repartir les joueurs après ça. En deuxième mi-temps, c’était bien, animé, avec de l’intensité, de la puissance, mais sur nos occasions on manque de réussite, de chance, le gardien a aussi été très bon, et il faut avoir plus de vice, de malice dans certaines situations offensives et défensives, pour arriver au très haut niveau et on doit passer ce cran. Là, contre les deux équipes que nous avons joués (Slavia Prague et FC Copenhague), il y avait beaucoup de fautes, mais c’est normal, et on doit comprendre ça. Mais dans l’ensemble, je n’ai rien à reprocher aux joueurs, qui ont fait le maximum, et sur ce match-là c’est vraiment très bien. Nous, au début du match, on voulait y aller à fond, l’emballer, aucun souci sur ça, mais il y a encore une méconnaissance de l’Europe chez certains de nos joueurs, qui sont quand même arrivés à enflammer le match en seconde période, et ça c’est bien. Tant mieux pour notre adversaire si ça bascule de leur côté, mais nous on a des regrets. Sauf que, des fois, ça ne sourit pas.

(…) On a 0 point, ce n’est pas l’idéal, mais à chaque match on progresse c’est ça qui est bien. Nous, on voit ça comme ça. On a fait tellement d’efforts pour en arriver là qu’on ne va pas tout laisser tomber parce qu’on a perdu deux matches. Les joueurs ne vont pas laisser tomber, aucun problème sur ça, donc on va s’accrocher, essayer, et on ne sait jamais. On est encore en apprentissage et ça ne se fait pas en deux matches, mais on progresse, on le voit, l’équipe est de mieux en mieux, et j’espère que ça continuera dimanche contre Nantes. Mais ce soir (hier), nos joueurs sont déçus, et quand on rentre dans le vestiaire après un match comme ça il y a forcément de la déception. Alors on essaye de voir le positif, de se baser sur les choses bien faites. Si on continue, ça marchera. »