Didier Tholot : « Je préfèrerais que ce soit en France, mais s’il faut aller à l’étranger… »

Didier Tholot ne s’en cache pas, il cherche un nouveau club à entraîneur. Mais, à 53 ans, l’ex technicien du FC Sion (Suisse), de Reims ou encore de Châteauroux et de Bastia (adjoint) ne court pas après un poste, comme il l’a expliqué dans ‘Girondins Analyse’ (podcast ICI). L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux de 1995 à 97 cherche surtout un challenge à son goût.

« Je cherche sans chercher à tout prix, car je veux un challenge qui m’intéresse, sur le plan sportif, pour essayer de jouer le haut du tableau et de gagner des choses, quelle que soit la catégorie. Mais sans descendre trop bas. Dans quel pays ? Je n’ai pas de barrière, après mes aventures en Suisse. Je préfèrerais que ce soit en France, mais s’il faut aller à l’étranger j’y suis prêt. Je ne regarde pas forcément la renommée du club, mais le projet sportif. Je me suis battu avec Châteauroux pour le maintien en Ligue 2, sans grands moyens, et après, à Sion, j’ai gagné deux coupes et vécu l’Europa League, et l’engouement allant avec, donc j’ai envie de retrouver ça ; sans prétention ni offense envers des clubs. Maintenant, sur le marché, il y a beaucoup d’entraîneurs… Et j’ai déjà eu des opportunités que je n’ai pas saisies car je ne voyais pas l’intérêt pour moi, ce que le club pouvait m’apporter.

(…) Dans ma carrière, c’est le feeling qui me guide. J’ai toujours fonctionné comme ça dans ma vie, sans faux-semblant quand les choses ne vont pas. Quand ça ne marche pas, il faut aller voir ailleurs et trouver un club ambitieux qui nous propose quelque chose de plaisant. Moi, je sais que je suis un privilégié qui fait de sa passion son métier. Et je préfère le pratiquer dans un endroit moins huppé où je prendrai mon pied que dans un endroit qui ne me plaît pas. Des championnats ‘exotiques’ ? Entre les Émirats et la Chine, où l’argent serait un paramètre – mais pas que ! -, je choisirai la Chine. Nettement. Car il y a des structures, du public, un engouement. Aux Émirats, vous jouez devant pas grand-monde… Aussi, partout où je suis passé, j’ai bien aimé construire, donner la chance aux jeunes, voir ce qui se faisait en-dessous. Après, faire une équipe avec que des jeunes, je ne pense pas que ce soit viable, car il faut une colonne vertébrale expérimentée, mais les jeunes sont importants. Dans ma carrière, j’ai aidé à faire sortir Kamano, Valbuena, Claudio Beauvue ou Edmilson Fernandes, à Sion, donc c’est aussi une part de mon travail. »