Daniel Riolo parle de l’implication des joueurs dans les clubs à trading

Pour le ‘meilleur’ ou pour le pire, le fameux ‘trading’ de – jeunes – joueurs est au cœur de la stratégie des clubs, surtout en Ligue 1 et notamment à Bordeaux. C’est même sans doute car l’économie de ces clubs est en grande partie faite sur ça que le foot devra quand même garder un mercato quand la crise sanitaire actuelle du coronavirus sera passée. Mais pour Daniel Riolo, consultant d’RMC, le trading est surtout nuisible à l’implication de joueurs qui, se sachant ‘marchandises’, ne s’impliquent plus ou plus longtemps dans les clubs :

« Aujourd’hui, en France, la plupart des clubs vivent des transferts et du trading. On utilise ce mot quand on veut donner l’impression que ça veut être fait à grande échelle, comme Monaco ou Lille, mais Bordeaux, à plus petite échelle, fait la même chose. Et il y a plein de clubs qui font à peu près la même chose. Donc il ne faut pas croire que les joueurs sont des idiots coupés du monde qui ne sont pas au courant. En Ligue 1, énormément de joueurs – la plupart d’ailleurs – savent pourquoi ils sont là… Le mec qui vient à Monaco ou à Bordeaux, il sait très bien qu’il est là pour prendre de la valeur et puis être revendu, qu’il est là pour sa valeur marchande. Et ce n’est pas un idiot. Donc ça va être compliqué de lui demander une implication au-delà de son cas personnel… Les mecs viennent car ils savent que c’est un tremplin, une transition avant de se barrer ailleurs, c’est tout. »

Triste constat, mais bien réel…

Retranscription faite par nos soins