D. Riolo et J. Rothen commentent le mandat de R. Del Moral pour vendre NdP

Sur l’antenne d’RMC, au milieu de bien d’autres révélations et affaires sombres autour des Girondins de Bordeaux sorties dernièrement, l’entraîneur Paulo Sousa et son agent Hugo Cajuda sont aussi ‘accusés’ de certaines pratiques (intéressement financier sur les ventes de joueurs pour l’un, activités en coulisses pour récupérer des mandats et faire ingérence afin de toucher de l’argent pour l’autre). Le FCGB en lui-même est aussi épinglé pour avoir délivré des mandats à des personnes plutôt peu qualifiées (exemple de Raquel Herraiz Del Moral avec Nicolas de Préville), afin de vendre des joueurs… sans les prévenir.

Ce dernier point fait réagir les intervenants de ‘L’After’, Daniel Riolo et Jérôme Rohen.

RIOLO : « En fait, le cas de figure où ça pourrait se comprendre qu’un club donne des mandats comme ça, c’est quand il se rend compte que le joueur est un peu en perdition, ne joue pas, mais que, vu qu’il a un bon salaire et un bon contrat, il ne fait rien pour partir et que donc son agent pourrit l’affaire en disant qu’il ne trouve rien comme offre pour lui. Du coup, dans ces cas-là, le club peut mandater un autre agent pour trouver des offres et faire sortir le joueur en question. Ce cas de figure, il existe, oui. Mais là, en l’occurrence, pour De Préville qui a été proposé en Angleterre en janvier 2019, on ne parlait pas du tout de ça ; car il a un vrai gent qui fait les choses bien. Mais avec Bordeaux, on parle juste d’un club qui est prêt à tout, pour vendre tout le monde tellement il a besoin d’argent. »

ROTHEN : « L’histoire, c’est quand même qu’on a donné, sans que De Préville ni son agent ne soient au courant, un mandat à une ex coiffeuse et pas vraiment agent pour qu’elle lui trouve des offres afin de le vendre en Angleterre ! C’est dire à quel point le club est dans la merde. En plus, on a vu que cette dame elle ne connait rien au foot et n’arrive pas à faire un transfert. Aussi, j’essaie de me mettre dans la peau de De Préville… Imagine, tu es dans un club, tu donnes ton maximum, on te dit que tu es important pour le club, et dans ton dos on te fait un coup comme ça, sans te prévenir ni ton agent ! Mais moi, si je suis dirigeant, je vais vite dans le bureau d’Ulrich Ramé – vu que c’était lui qui avait donné ce mandat – et je le mets à la porte direct ! Dès le lendemain. »

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