Christophe Pélissier : « Se mettre à la hauteur de Bordeaux »

En relais du club amiénois, voici les mots d’avant ASC – Girondins de Bordeaux (dimanche, 15 heures, 30ème journée de Ligue 1) de l’entraîneur des Picards, Christophe Pélissier.

« On connait la qualité de Bordeaux, des individualités qui composent l’équipe. En plus, ils viennent de changer d’entraîneur, et on sait que sur les premiers matches après un changement de coach on voit plus d’implication et d’intensité. On l’a déjà observé contre Rennes, du côté de Bordeaux, mais c’est logique et humain… En tout cas, on va affronter une équipe qui jouait la Coupe d’Europe en début de saison, donc elle fait partie des 8 meilleures de Ligue 1. C’est une très bonne équipe de Ligue 1 qu’on va affronter, donc on sait que ce sera très dur pour nous. Notre bonne série ? Oh, les séries c’est fait pour s’arrêter (sourire)… Puis c’est quand même un autre Bordeaux, comme je l’ai dit, avec un nouveau coach et un nouveau projet se mettant vraiment en place, donc des joueurs dans une autre dynamique. Mais nous, même si on étudie tous les adversaires, bien sûr, on se concentre d’abord sur ce qu’on est capable de faire et qu’on fait bien à l’heure actuelle. On espère continuer, faire une performance. On verra si on est capable de se mettre à la hauteur de Bordeaux, mais on a aussi des arguments pour entretenir notre dynamique afin de bien attaquer le sprint final.

(…) Saman (Ghoddos), il s’est fait opérer hier et devrait être indisponible un bon mois. Il reviendra au mieux pour les trois derniers matchs de mai. Sinon, tous les internationaux de retour seront disponibles en revanche. On a décidé de se mettre au vert dès la veille pour préparer au mieux ce match-là. Les joueurs n’aiment pas forcément cet horaire et cela explique en partie ce choix. Je pense qu’une des trois équipes derrière nous (Amiens est 17ème) va faire une série, à l’instar de ce qu’a fait Toulouse il y a quelques saisons. On doit donc garder le même cap. Dans toutes les strates du club, on a senti une union sacrée autour de l’équipe. Les supporters nous poussent beaucoup depuis le match face à Caen et cela entretient la dynamique. On doit se mourir de tout ça pour aller chercher le maintien. »