Bixente Lizarazu est « très sensible », aussi, au tunnel du Stade de France

Champion du monde 1998 et d’Europe 2000 avec les Bleus, l’ancien arrière latéral gauche des Girondins de Bordeaux puis du Bayern Munich, Bixente Lizarazu, s’est souvenu de son sentiment quand il avait découvert le Stade de France, où un match France – Andorre a lieu ce soir, pour le compte des qualif’ à l’Euro 2020. Ce sera, d’ailleurs, le 100ème match des Bleus dans l’enceinte Saint-Denis ; que Liza va commenter pour TF1.

Propos pour ‘Le Parisien :

« Mes premiers souvenirs ? Excellents. C’était pour France – Arabie Saoudite (4-0) pour notre deuxième match du Mondial 98. J’avais marqué et donné une passe décisive ! Je m’y suis tout de suite senti bien. Il est impressionnant, même si j’en connais d’autres. C’est chez nous. J’aime son nom, simple et très beau. Il sonne bien. De l’extérieur, il dégage quelque chose. Mais pour un joueur, je peux dire que le plus impressionnant, c’est son long couloir. Je suis très sensible à ça, car c’est le moment où tu croises l’équipe adverse. C’est lié au fait que j’ai débuté à Bordeaux au stade Chaban-Delmas, où le couloir des vestiaires au terrain est le plus long d’Europe. Le Stade de France est un endroit où je ressentais beaucoup de vibrations. Il est large et offre une vue sur le terrain. Quand je me retrouve dans ce couloir, je me sens tout de suite à l’aise. (…) Le point faible du Stade de France ? Sa piste d’athlétisme. Le spectateur est trop loin pour vraiment peser sur le match quand il le faut. Le modernisme a donné un coup de vieux au Stade de France. »