B. Fievet : « Je ne peux imaginer que King Street soit là pour longtemps »

Contacté par Gold FM, pour un entretien, afin de (re)présenter son projet pour les Girondins et d’expliquer encore des choses sur ce qu’il veut faire du club au scapulaire, Bruno Fievet, candidat à la reprise des Marine et Blanc au fonds d’investissement américain King Street, aborde l’état de sa démarche pour peser au FCGB :

« Déjà, je ne peux pas imaginer – ça me semble impossible – que King Street soit là pour longtemps, même pour 4-5 ans. D’abord, car ce n’est pas leur métier ni leur modèle. Aussi, les temps de crise actuelle que nous vivons font qu’ils vont devoir se recentrer sur leurs activités. Donc je n’imagine pas King Street être là pour longtemps. Après, par contre, j’imagine bien que je ne dois pas être le seul intéressé par les Girondins, car ça reste une très belle institution et que tout le monde a envie d’avoir un club comme ça.

(…) Ce que je privilégie, aujourd’hui, c’est une entrée rapide au capital, même en tant que minoritaire, pour pouvoir déjà déployer mon projet et puis sortir de la crise actuelle aux Girondins, qui est ma préoccupation principale, car à mon avis la situation du moment ce n’est pas tenable sur une nouvelle saison. Depuis Bordeaux – Nîmes, match pourtant gagné 6 à 0, en fin d’année dernière, ça a explosé entre Ultras et direction, et suite à ça on n’a quasiment plus gagné de matches, surtout au ‘Matmut Atlantique’ ; sinon dans des conditions spéciales, avec des faits de jeu favorables. On voit donc bien que la crise au club a eu un gros impact, aussi, sur le sportif, alors recommencer 2020-21 dans cette configuration me semble aberrant, pour le bien du club, donc je ne pense pas que King Street ait envie d’avoir un club en Ligue 2…

(…) Mes contacts avec KS ? J’envoie des e-mails à quelques gens de King Street, j’ai quelques contacts, oui. Comment je sens les choses ? Je ne sais pas s’il y a une bonne ou une mauvaise approche, mais je me dis que, de toute façon, ça doit bouger. Pour être très honnête, mon plus grand rêve est d’être président des Girondins, donc j’ai envie de tout faire pour y arriver… Mais, à la limite, que ce soit moi ou n’importe qui d’autre ayant les compétences et l’envie, il faut surtout sortir de cette crise. Car ce club, il ne pourra pas durer comme ça très longtemps, donc j’ai vraiment envie qu’on sorte de ça. »

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