B. Costil : « Il reste beaucoup de gros matches ; Sainté, Lille, Lyon… »

Pour GOLD FM et Goal.com, le gardien et capitaine des Girondins, Benoît Costil, reparle une nouvelle fois de la victoire contre Marseille, lors du dernier match (2-0, 31ème journée de Ligue 1), et de ses arrêts importants pour éviter l’ouverture du score adverse et garder le clean sheet. Mais sur son (bon) niveau du moment, l’ancien rennais évacue vite les choses, parlant du collectif entier et des matches à venir :

« Ce n’était pas non plus extraordinaire, des choses restent à améliorer, dans le jeu surtout, mais le groupe, le staff, le club et les supporters méritent de vivre des moments heureux comme ça, même dans une saison difficile – on en est conscients –… Mes arrêts ? Ouais, il y a notamment eu une tête, sur corner. Dans ce cas, on essaye de la sortir, mais si elle est en lucarne bah elle est en lucarne et y a but… Mais là, j’ai eu la chance de la sortir, et tant mieux. Mais c’est la victoire de tout le monde, car chacun dans son rôle a été performant, car tout a été fait avec beaucoup de détermination : nos gestes, nos courses. On a mis de l’intensité, et ça c’est bien. Si on fait tous un bon match comme ça de façon plus régulière, en mettant autant de gnaque, on sera récompensé souvent. D’ici la fin de saison, avec Sainté, Lille, Lyon, il reste beaucoup de gros matches, donc c’est bien pour pimenter les choses et espérer attirer à nouveau du monde au stade et avoir de l’ambiance, encore, en essayant de surfer sur cette victoire contre Marseille. Et même à Nîmes ou contre Reims, ce ne sera pas évident du tout. 

(…) Si on a résolu nos soucis défensifs sur coups de pied arrêtés ? C’est vrai qu’on en a concédés beaucoup contre Marseille, ç’aurait été mieux d’en éviter quelques uns d’ailleurs, et même si on n’a pas touché tous les ballons à la réception on a été solides. Mais attention, car quand on concède une douzaine ou une quinzaine de corners il y en a forcément 2-3 qui peuvent être dangereux. Après, on retient surtout le positif, et dans ce match il y en a beaucoup.