Arnaud Tsamere : « Malgré tout le bien que je pense de Jocelyn Gourvennec, son départ était nécessaire »

Nouveau bout de ce que nous a dit Arnaud Tsamere, humoriste et supporter des Girondins de Bordeaux, lundi dans l’émission ‘Girondins Analyse’ (radio RIG). Ici, on retranscrit le moment où l’échange se porte sur Gustavo Poyet, nouveau coach de notre club de Bordeaux :

« Honnêtement, Poyet, pour moi, c’est la grosse inconnue. Mais bon, si sa marque de fabrique c’est ce qu’on a vu contre Lyon alors là je dis oui, tous les jours (rire) ! S’il arrive à instaurer durablement ça, cette hargne, cette mentalité combattive, avec un bloc compact et des joueurs qui montent et descendent ensemble, je dis oui. Après, moi, j’avoue que je le découvre comme coach le Poyet, car je ne le connais pas. De base, je me disais qu’en France on a des techniciens au chômage qui sont assez compétents donc pourquoi aller le chercher… Car on ne va pas se mentir, personne ne l’avait vu venir ! Mais de ce qu’on voit pour l’instant il est très impliqué. (…) La présence de Fernando dans son staff ? Oui, c’est super, même s’ils n’ont encore jamais travaillé ensemble. Après, je ne pense pas que Poyet soit du genre à accepter qu’un mec vienne avec lui s’il ne l’estime pas utile, juste pour faire plaisir au club et aux supporters. Si Fernando est là, c’est réfléchi et validé.

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(…) Pour moi, le souci premier à résoudre, il est dans les têtes des joueurs, car même s’ils disaient aimer le coach Gourvennec, avant, on ne voyait pas ça sur le terrain, même si c’était vrai. Pourtant, à Bordeaux, ils ont tout pour réussir ! Ils ne sont quand même pas mauvais nos joueurs, pas plus que beaucoup d’autres, il y a un beau stade, de belles structures, un bon cadre de travail… Mais ça ne marche pas, surtout cette saison. Donc malgré tout le bien que je pense de Jocelyn Gourvennec, son départ était nécessaire car il n’y arrivait plus, il fallait bien un déclic. Après tout, tant pis, ce n’est pas grave pour le club de changer d’entraîneur, surtout qu’il fallait bien se rendre à l’évidence qu’on devait changer quelque chose pour qu’il y ait une évolution interne. Après, attention, on peut très vite replonger, car vous savez comme moi ce que c’est de supporter Bordeaux (rire). Le souci de ce club c’est ça, ça peut vite retomber, il n’y a pas de constance. Alors cette fois, avec Poyet et le club autour, j’espère qu’enfin le groupe sera mobilisé jusqu’au bout, sur toute une saison. »