À la place de Jocelyn Gourvennec, Christophe Dugarry aurait été « fou de rage » devant FCGB – OL

Même au cœur de la crise, l’ancien attaquant et… capitaine bordelais, Christophe Dugarry, a (presque) toujours défendu Jocelyn Gourvennec, et n’était pas pour son renvoi du poste d’entraîneur des Girondins. Hier soir, sur SFR Sport (émission ‘Le vestiaire’), l’ancien équipier de JG à… Marseille (saison 1998-99) a donc avoué qu’il ne s’enflammait pas après le succès du FCGB contre Lyon pour la première du nouveau coach, Gustavo Poyet.

« Qu’est-ce que je serais fou de rage si j’étais Gourvennec… Quand je vois l’attitude des joueurs, comment ils ont couru, comment ils se sont défoncés… Mais sans être géniaux, juste en courant et en mettant de l’intensité. Poyet, il est arrivé il y a trois jours, donc il n’a encore rien fait ; mais je suis content pour lui… Après, moi, le ‘choc psychologique’, je ne veux pas y croire. Un entraîneur qui s’est fait virer de ses 4 derniers clubs, en tenant 6 mois dans l’un et 10 mois dans l’autre je vais attendre plus d’un match – même si c’était très bien – avant de m’enflammer. Des entraîneurs qui commencent bien à Bordeaux, on a vu que ça ! Ils ont tous bien commencé… C’est l’arrivée qui est toujours un peu compliquée (sourire). Donc on va attendre avant de s’enflammer.

Mais si j’avais été Gourvennec, j’aurais été fou de rage devant ma télé, parce que les joueurs, dans l’attitude… Après, il y a quand même eu des premiers choix, malgré tout : mettre Pablo en défense centrale par exemple c’était bien, et il a des jambes ce joueur. Je persiste à dire que dans la Ligue 1, qui n’est pas un championnat technique et spectaculaire, il faut des jambes. Et quand tu n’en as pas, il faut arrêter. Toulalan, que tu le mettes derrière ou au milieu, ça devenait très compliqué pour lui, et dans notre championnat il faut courir, c’est physique, à défaut d’être technique. Il faut en mettre plus que l’adversaire. Et là, Bordeaux l’a fait, en mettant Lyon sous pression pour qu’ils ratent leur match ! Aussi, l’arbitrage a été favorable aux Bordelais, ne l’oublions pas… Et on va certainement le rappeler. Mais aussi, cette réussite elle se provoque par une envie, une envie que les Girondins n’avaient plus montré depuis bien longtemps !«