Daniel Riolo : « Le climat est très particulier à Bordeaux »

L’équipe de l’After Foot (RMC) est revenue sur les incidents autour de Bordeaux-Rodez. Présent sur le plateau, Daniel Riolo a donné son sentiment sur la situation avec des propos à nuancer.

Le climat est très particulier à Bordeaux. Ça fait des semaines que je reçois des messages de supporters de Bordeaux qui ne sont pas en phase avec le mouvement Ultramarines qui a complètement dévié. Il est à la solde de Gérard Lopez avec une sorte de connivence entre eux. Le groupe considère qu’ils sont les boss du club, que GL est là pour l’oseille mais que les vrais boss, les fidèles, ceux qui ont le droit de parole, qui sont supérieurs aux autres, ce sont eux. Ils se sont autorisés l’année dernière des visites au Haillan, en mettant la pression sur des salariés. Plus rien ne les a contrôlés à Bordeaux. Ce qu’il s’est passé suite à GACP-Longuépée – chassés à juste titre pour le mal fait au club – ce basculement de pouvoir donné par Gérard Lopez à la bande de Florian Brunet qui a ensuite conduit le groupe à vouloir des départs de joueurs, soutenu par le président pour alléger la masse salariale, fausses accusations de racisme puisque condamnation sur l’affaire Koscielny, ce sont des choses que je ne pense pas déjà vues dans un autre club de football. Le dernier épisode c’est donc un des membres du bureau directeur de l’association qui traverse la France pour soutenir son club et pense qu’il peut rentrer sur la pelouse et bousculer un adversaire sans même se dire à cet instant que tout un stade était présent pour une soirée voulue de rêve. Ils ont ruiné les espoirs de tous les supporters bordelais qu’il ne faut pas amalgamer avec cette bande-là. Mais eux s’en foutent : le club, ils le veulent pour eux, ils veulent entrer au bureau directeur et avoir des responsabilités.

Retranscription faite par nos soins