Élie Baup : « Les joueurs avaient envie de réussir dans ce club »

Avant-hier, sur RMC, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux champions de France 1998-99, Élie Baup, s’est longuement souvenu de cette saison réussie des siens et des qualités techniques, tactiques et mentales de son équipe. Il insiste surtout, dans cet extrait, sur l’état d’esprit du groupe de joueurs aquitains d’alors :

« SI je me souviens de mon équipe ? Oui ! C’était Ramé dans les buts, Saveljic et Alicarte en défense centrale, Grenet ou Jemmali et Torres Mestre ou Ferrier dans les couloirs droit et gauche, puis Diabaté – Pavon et Micoud – Benarbia derrière Wiltord et Laslandes. Mais il y avait aussi d’autres joueurs comme Kaba Diawara, qui rentrait et marquait un peu, plus Feindouno, Kiki Musampa ou Bruno Da Rocha. Il ne s’est pas fait tout seul ce titre. (…) On avait aussi des joueurs de grand caractère, comme Michel Pavon, Nino Saveljic, des internationaux, du talent… Alors, comme dit Éric Bedouet, et il a raison, il faut à la fois que les joueurs s’approprient un état d’esprit et un style de jeu tout en étant à la fois capable de les guider, de taper du poing sur la table mais aussi, à d’autres moments, de fermer les yeux sur certaines situations.

Mais cette gestion humaine, elle ne change pas trop selon les groupes et à partir du moment où vous avez certains leaders, certains joueurs qui peuvent incarner l’équipe, les problèmes se règlent parfois entre joueurs sans que le staff ait trop à intervenir. Les joueurs, ils savaient où ils voulaient aller, ils savaient qu’ils voulaient être performants et donc réussir, marquer le club en lui renvoyant l’ascenseur. Donc à partir de là… ça va dans le bon sens, une identité collective se crée et un projet se met en place. Au-delà des enjeux individuels de recherche de contrat ou autre, comme maintenant, les joueurs avaient envie de réussir dans ce club et d’y faire quelque chose. »

Ça semble si simple. Et pourtant…

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