Marc Planus : « J’ai été heureux aux Girondins, ma seconde famille »

Ancien grand défenseur central des Girondins de Bordeaux – et uniquement du FCGB -, Marc Planus était, ce soir, dans l’émission ‘Top Girondins‘, sur la radio ARL. L’ex N°27 des Marine et Blanc a donné de ses nouvelles et s’est souvenu (lui aussi) du bon vieux temps :

« Après ma carrière de joueur de foot, au départ, j’avais commencé une formation d’entraîneur, avec notamment Johan Micoud et Matthieu Chalmé, en suivant les jeunes des Girondins, la CFA, aux côtés du coach Patrick Battiston. Mais, au bout de 3-4 mois, alors que j’avais envie de conseiller les jeunes, je me suis aperçu que je n’étais pas prêt. J’avais besoin de prendre du recul avec le football, où les jeunes ont pris le pouvoir sur les clubs. Depuis, moi qui n’ai jamais caché ma passion, aussi, pour l’architecture, je me suis documenté et j’ai voyagé en Europe pour voir des choses dans ce domaine.

(…) Si je devais résumer ma carrière à Bordeaux ? J’ai réalisé mon rêve de gosse. Je suis Bordelais de naissance, donc je ne rêvais que de jouer en pro pour le club de ma ville – et mon pays, la France – : les Girondins, donc. Alors en faisant cette carrière j’ai réalisé ce rêve. Et j’ai été heureux à Bordeaux. C’est ma deuxième famille et je l’explique encore à certains salariés que je croise parfois à l’occasion, même si je ne vais plus trop au Haillan. En tout cas, et même loin physiquement, je suis lié à vie à ce club des Girondins et j’en suis fier, je ne cherche pas à le réfuter. C’est vraiment une deuxième famille pour moi. Mon plus beau souvenir ? C’est le titre de champion de France 2009, qui couronne une saison exceptionnelle, avec une superbe équipe. Mon premier titre, la Coupe de la Ligue en 2007, restera aussi important, surtout que c’était contre Lyon, un adversaire plus fort que nous. Enfin, je vais citer l’hommage que j’ai reçu de la part des supporters lors de mon dernier match. Je n’échangerais aucun des trophées que j’ai gagnés, mais ça c’est le plus beau des titres individuels. Les gens me connaissent ici, et l’hommage que j’ai reçu d’eux me rend heureux. Donc je suis parti le cœur léger, alors que beaucoup de joueurs arrêtent en étant frustrés. Mais moi je suis un homme heureux et c’est grâce à cet au-revoir que les gens m’ont donné. »