Déçu par le contenu contre Dijon, Éric Bedouet liste ses attentes avant le match à Strasbourg

Interrogé par les médias, en conférence de presse, le coach adjoint et préparateur physique des Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, parle en détails de ce qu’il attend de ses joueurs contre le prochain (double) adversaire du FCGB : le Racing Club de Strasbourg, actuel 5ème de Ligue 1 et qui s’apprête à recevoir les Marine et Blanc pour la 22ème journée du championnat puis pour la demi-finale de la Coupe de la Ligue.

« Strasbourg, c’est vraiment une équipe très compliquée à jouer, surtout en ce moment, car elle est dans la réussite, qui joue bien, qui est agressive. Il va nous falloir tous ces éléments-là, et ne pas aller là-bas la fleur au fusil en se disant que ça va aller… Sinon, ça ne passera pas. Face à une équipe costaude comme ça, il va falloir sortir le grand jeu comme on l’a fait contre Lyon (1-1, à l’extérieur) ou le PSG, chez nous, même si nous n’avons pas gagné (2-2). On doit être très agressifs, dans le bon sens du terme, mettre beaucoup d’intensité dans le jeu, être à bloc, concentré de la première à la dernière seconde de jeu ; avoir du recul sur l’événement aussi. Il ne faut pas s’enflammer, ne pas partir en vrille, mais rester calme, être très sérieux. Strasbourg n’a pas beaucoup plus de points que nous (4, avec un match en plus), donc ce match de championnat est capital. Il faut le voir comme ça.

Lors du dernier match (victoire 1-0 contre Dijon, J21), on a fait des fautes, des erreurs qui ont été revues à la vidéo. On était désorganisé. Sur quelques actions de but pour eux, un mauvais placement a suffi pour créer un décalage à la perte de balle qu’on n’a pas pu compenser ensuite. On ne faisait plus ces fautes avant, on avait corrigé ça, mais c’est revenu. Voilà, c’et le football, ça arrive. On voulait bien faire, mais on s’est mis à l’envers. Bon, des éléments ont fait que ça nous a souri, et les joueurs ont aussi pris de bonnes décisions pour gérer ça, mais depuis le banc de touche je voyais bien que ça n’allait pas. Alors il faut vraiment faire très attention à tout ça, car on ne peut pas toujours dominer dans le jeu et qu’il faut aussi savoir, quand on se fait bouger – comme on le sera peut-être à Strasbourg -, rester costauds, solidaires, faire preuve de sang-froid. A partir de là, pas de problème, on peut se mettre en situation d’attente et de contre. Mais contre Dijon, on a vraiment fait des erreurs et tout s’est décalé, même si ça partait d’un bon sentiment. On a fait n’importe quoi et il faut vite corriger ça, comme on l’a fait à la mi-temps. Mais on aurait déjà pu être mené à ce moment… Avec Gustavo (Poyet), en début de saison, on avait pourtant bien travaillé tout ça, et on l’a repris avec Ricardo, car c’est vraiment très important d’avoir une base costaude pour ensuite avancer et progresser. Sinon, les erreurs se payent cash. »