Jérôme Rothen : « Certains investisseurs ont réussi ailleurs, comme à Monaco, mais c’est un cas à part »

Déjà sceptique, il y a une semaine, au moment des précédentes infos, Jérôme Rothen l’est encore plus à présent que le rachat des Girondins de Bordeaux par un fond d’investissement américain devient plus que probable. L’ancien milieu offensif de Caen, Troyes, Paris, Monaco et Bastia s’est ému de cela sur RMC, dans L’After Foot.

 

« Bordeaux, c’est quand même une marque en France, alors voilà, des investisseurs veulent s’y attaquer, car certains ont réussi ailleurs et ça marche pour eux ; même si les investisseurs de Monaco c’est un cas qui est un peu à part, et ça part d’un sponsor : Fedcom, qui s’investissait depuis longtemps et était très proche de la Russie. Donc sans parler de ‘suite logique’, c’était déjà un peu programmé par le Prince Albert. Il y a aussi des cas comme Sochaux, où ça laisse perplexe car là le club n’est pas bien du tout. Pour Bordeaux, nous, on est nostalgique, et moi c’est aussi ma jeunesse les Girondins, car ça a toujours été un club important. Ça l’est moins depuis un certain temps, même s’ils ont été champions dans les années 2000 avec Laurent Blanc, ça a beaucoup de mal à repartir, ils sont dans le dur. Alors, peut-être qu’il faut changer d’actionnaire, oui ; mais pour parler des fonds d’investissement américains, je peux vous dire que Colony Capital – dont j’ai vécu le passage au PSG – on savait pourquoi ils venaient : pour le business, et notamment pour récupérer le Parc des Princes. Et ils n’ont pas réussi. Là, c’est un peu la même chose avec Bordeaux. Attention, je mets quand même un point d’interrogation. »