Benoît Costil : « Gustavo Poyet s’est d’abord appuyé sur ce qu’on recommençait à bien faire »

En entretien sur le site d’Eurosport, le gardien de but et capitaine actuel des Girondins de Bordeaux, Benoît Costil, répond sur plusieurs sujets, liés à l’évolution de Bordeaux cette saison, à l’issue des deux premiers tiers (très mouvementés) du championnat.

« La crise de l’automne ? On a connu une période compliquée, ce n’était vraiment pas agréable.  : les résultats n’étaient pas là, les supporters étaient mécontents et l’ont fait savoir, notamment lors de quelques entraînements, où c’était assez chaud, ou à l’occasion de certains matches. Un entraîneur (Jocelyn Gourvennec) a été licencié, un joueur est parti (Jérémy Toulalan)… Ce ne sont pas des moments faciles à vivre. (…) Bordeaux est un club qui compte en France. Quand on a démarré la saison, il y avait des objectifs… (…) Quand j’ai signé à Bordeaux, c’était pour des raisons sportives : le projet de jeu de Jocelyn Gourvennec me plaisait. Alors, quand il a été licencié, je ne suis pas resté insensible. Si les résultats n’étaient pas bons, l’entraîneur avait bien sûr sa part de responsabilité. Mais qui est sur le terrain ? Les joueurs, qui eux-aussi sont responsables.

Aujourd’hui, il y a un nouvel entraîneur, et je n’aime pas faire des comparaisons entre l’ancien et le nouveau. Gustavo Poyet a ses idées, sa méthode. Je pense qu’il a visionné plusieurs de nos matches. Il a aussi l’avantage de parler français. C’est sa première expérience en L1, même s’il devait déjà suivre notre championnat. (…) Il s’est d’abord appuyé sur ce qu’on recommençait à bien faire, c’est-à-dire bien défendre, avoir de la hargne, d’être solide. (…) Désormais, on travaille plus avec le ballon, car il souhaite aussi que nous ayons la possession. Mais on y va tranquillement. »