Stéphane Martin : « On doit pouvoir capitaliser sur ce qui est bon pour rebondir tout de suite »

Entre les matches Bordeaux – Monaco (0-2, 11ème journée de Ligue 1, samedi dernier) et le déplacement du côté de Rennes, dès demain soir (12ème journée), voici le discours du président des Girondins, Stéphane Martin, relayé par GOLD FM.

« 3 défaites en 4 journées, c’est beaucoup, même si contre Monaco c’était quand même autre chose, dans le contenu et l’état d’esprit, que lors du match d’avant à Amiens… Après, ce qui ne va pas… Il n’y a pas tant de choses que ça qui ne vont pas. Il faut déjà dire que notre dernier adversaire, Monaco, était bon ; et qu’on a manqué de réussite sur la finition, car en termes d’occasions franches il n’y a pas vraiment d’écart. Un manque de caractère ? Contre Amiens, oui, clairement ; mais pas contre Monaco. La différence c’est qu’ils ont été plus tueurs. En ce moment, les contre-performances s’enchaînent, même si face à Monaco – qui était venu nous en mettre 4 l’an dernier – on relativise… On ne perd pas contre n’importe qui. Et Bordeaux n’est, je crois, pas en crise ; simplement il y a des moments dans une saison où il y a des mauvaises séries. On doit en sortir avec une bonne série et parvenir à enchaîner quelques victoires.

Dans nos 4 matches sans victoire, il y a Paris et Monaco, donc inutile de surréagir, même si c’est une mauvaise série, bien entendu… On traverse une passe difficile, donc on plonge au classement, alors il faut enchaîner 2 ou 3 bons résultats, des victoires, afin de se relancer dans le championnat. Si je suis affecté ? Oui, ce n’est jamais agréable, pour personne, de prendre un point en quatre journées ; surtout qu’on avait bien commencé. Donc il est sûr qu’on n’est plus dans les objectifs en prenant 1 point sur 12. Maintenant, ce serait un peu fort de tirer trop vite des conclusions, même si ce n’est pas un scoop qu’on soit moins fort que Paris et Monaco.

Si je suis inquiet ? Non. L’important était de retrouver une équipe après la déroute à Amiens, et ça a été le cas contre Monaco, même si la qualité de l’adversaire fait que le résultat n’est pas là. Disons que j’étais inquiet après Amiens et un peu moins après Monaco. On doit pouvoir capitaliser sur ce qui est bon pour rebondir tout de suite. »