Benoît Costil : « Pouvoir finir cette aventure rennaise comme ça, avec la sélection, c’est super ! »

Nouveau gardien de but numéro 1 des Girondins de Bordeaux, Benoît Costil va peut-être fêter, dans quelques heures, sa deuxième sélection en Bleu, pour un amical contre le Paraguay, ayant lieu à… Rennes, ville qu’il vient de quitter après 6 ans au Stade Rennais. D’ici là, il a accordé un court entretien à la chaîne Youtube de la Fédération Française de Football.

« Avant la liste, je savais déjà qu’on jouait à Rennes, donc quand la liste est tombée j’étais d’autant plus content d’y être, et c’est sûr que c’est un clin d’œil super sympa. J’ai vécu six saisons magnifiques à Rennes, avec des rencontres que je garderai pour toujours, de vraies belles relations avec le club, les supporters, les gens… Et pouvoir finir cette aventure comme ça, avec la sélection, c’est super, comme pour tous ceux qui aiment le club, et cette terre d’accueil exceptionnelle. Je sais que la sélection sera très bien accueillie, comme face à l’Albanie il y a deux saisons. Les Bretons se réjouissent de voir les Bleus arriver, l’engouement sera présent dès notre arrivée. Et ça montera progressivement, jusqu’au match, car les Bretons, et les Rennais en particulier, voudront montrer qu’il y a un vrai public là-bas, donc on ne sera pas déçus.

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Ouest-France / Philippe Chérel

Je me suis beaucoup attaché à ce club du Stade Rennais, à ces gens qui y travaillent, à la ville, là a région. C’est une région que j’adore, je me suis fait
énormément d’amis dans cette ville. Du coup, je suis très attaché à ce
club
. Maintenant, il y a une nouvelle aventure qui s’annonce pour moi,
et j’espère qu’elle sera encore plus passionnante à vivre. Je suis
super content de rejoindre un nouveau club qui, surtout les Girondins,
compte dans le paysage français
. Mais j’aurai toujours en moi ces six
ans passés à Rennes, je ne les renierai jamais. C’est un club qui compte, comme ont compté tous mes
clubs précédents. Mais là, six ans, c’est beaucoup. J’espère pouvoir en dire autant des Girondins d’ici quelques années.

(…) En sélection, comme je l’ai toujours dit depuis mes débuts, je suis au service du groupe, du coach, des joueurs, des gardiens… Ce qui compte, c’est que le numéro 1 soit dans les meilleures conditions, et en l’occurrence c’est Hugo (Lloris). Et si j’ai ce privilège de débuter ce match ou d’en jouer une partie, je ne vais pas me cacher ou me mentir en disant que ce ne serait pas exceptionnel. Mais si ça devait être le cas, j’aborderai ce match comme les autres rencontres de la saison, en étant moi-même. Mais on verra bien vendredi. Ce qui compte, c’est que ce match nous serve à bien préparer le match face à la Suède, qui est le duel le plus important de ce stage.»