J. Gourvennec : « Les joueurs s’entraînent bien, ont envie d’agir ensemble, mais ça ne suffit pas… »

En salle de presse ce vendredi, Jocelyn Gourvennec a longuement évoqué, comme à chaque fois tant que la crise de résultats dure, cette fameuse période noire, où l’équipe bordelaise qu’il dirige a des manques et où lui-même ne peut pas faire beaucoup plus que rabâcher les principes de base.

« Aujourd’hui, on doit être plus solides. On arrive quand même à être plus cohérents défensivement, sur nos derniers matches, mais ça ne suffit pas, notamment sur coups de pieds arrêtés. Les pénaltys, également, même s’ils peuvent être litigieux, doivent s’éviter, tout comme les buts pris sur phases arrêtées. Mais ça c’est évident et c’est pareil pour toutes les équipes. On doit être plus proches les uns des autres pour mieux défendre notre but. On sait qu’on aura des situations pour marquer, on en aura à tous les matches. Encore à Toulouse, mardi, on a l’occasion d’ouvrir le score, sans le faire… Soit par manque de précision, soit par manque de réussite.

De doute façon, même si on est tous impactés, on doit persévérer. Dans les périodes difficiles, c’est l’abnégation qui paye. Au bout d’un moment, ça tournera. Mais ça ne tournera pas tout seul. (…) Les constats, je les fais comme vous, mais je ne peux pas – encore plus maintenant – tomber là-dedans (les critiques de l’arbitrage, du manque de réussite, NDLR). Les matches, je les vois : en live au stade et après à la vidéo… Je constate, comme vous le dites, que des choses sont sifflées ou non alors qu’elles ne sont pas évidentes, mais moi je veux agir sur ce où je peux agir, et donc pas sur les décisions arbitrales.

(…) En ce moment, ce n’est pas une passe facile pour trouver les mots, je vous l’accorde, mais des passes difficiles on en connait assez souvent dans une carrière d’entraîneur… Et actuellement c’est vraiment dur. Le plus important, c’est que les joueurs soient toujours réceptifs, s’entraînent bien, et qu’ils aient envie de faire les choses ensemble. Moi, je vois un groupe toujours mobilisé, sui se parle et s’entraide aux entraînement ainsi qu’en match. Mais aujourd’hui, ça ne suffit pas, alors on travaille pour que ça bascule à un moment donné. On veut que ça bascule à Nice. Il le faudra. »