Stéphane Martin : « Si le coach pourrait démissionner ? Ni lui ni aucun joueur ne m’en a parlé »

Encore durant son entretien, hier soir sur SFR Sport, le président du FCGB, Stéphane Martin, évoque longuement la crise actuelle traversée en ce moment par les Girondins de Bordeaux et redit sa confiance envers l’entraîneur, Jocelyn Gourvennec.

« Oui, c’est la crise de résultats, il n’y a aucun doute. Après, je ne sais pas ce que l’on appelle ‘crise’ exactement, mais on vit une forte crise de résultats, oui. Alors on continue à travailler, à faire face, et à être solidaire entre nous, surtout. Je pense que c’est très important de ne pas partir dans tous les sens, et pour l’instant, le club est solidaire dans cette crise. (…) Si le coach Gourvennec pourrait démissionner ? J’ai entendu cette version, chez plusieurs de vos confrères journalistes, mais ni lui ni aucun joueur ne m’en a parlé. Je n’ai pas senti de résignation chez Jocelyn, même s’il est très déçu après les défaites. Qu’est-ce que je ferai s’il me présente sa démission ? Déjà, c’est un peu de la rhétorique, parce que dans le monde du travail présenter sa démission, acceptée ou pas par le patron, c’est un droit de l’employé ; donc bon… En revanche, j’essaierai de le convaincre de ne pas le faire, car je continue de penser qu’il est l’homme de la situation. De toute façon, je ne pense pas qu’il le ferra, car c’est quelqu’un qui est dans le combat, qui connait parfaitement bien son métier d’entraîneur et qui sait que ça ne marche pas tous les jours comme on le voudrait.

https://www.girondins33.com/storage/breves/1510741500_breve.jpg

Jocelyn fait lui aussi face à une situation très dure, et c’est très frustrant pour lui parce que du jour au lendemain l’équipe a calé, c’est une panne sèche. Donc il s’interroge, il cherche des solutions, il fait tout pour que ça bouge. Moi, je vois quelqu’un qui est dans le combat, donc oui je pense toujours que c’est l’homme de la situation. Je ne lui fixe pas d’ultimatum, on ne raisonne pas comme ça. On doit continuer à avancer, à se battre, set sur les deux derniers matches j’ai vu une vraie réaction du groupe – sans langue de bois -, mais on n’est pas payés. Évidemment, on reste dans le dur, donc tout n’est pas parfait, mais je vois des progrès dans l’attitude et dans le jeu. Donc on doit continuer à travailler, sans lâcher, et puis sans forcément raisonner uniquement par rapport aux points et au classement. On sent encore de l’adhésion et pas de la résignation. Si on n’en sentait pas, ce serait un problème, mais c’est loin d’être le cas. »