Jocelyn Gourvennec : « Si même nous on ne croit pas en nous, il ne se passera rien »

Face aux médias ce lundi, veille de match, Jocelyn Gourvennec a (rerere)tenté, encore et toujours, d’être dans le positif – bien obligé… – concernant son équipe de Bordeaux, qui ne gagne plus depuis 2 mois.

« On a trois matches à domicile avant la trêve de mi-saison, et ça commence avec Saint-Étienne demain. Il faut que l’on retrouve le goût de la victoire, après une période plus dure où on n’arrive pas à faire suffisamment défendre l’adversaire. Mais là, on sort de deux derniers matchs où on a fait des choses, mais sans être récompensés. Et à partir du moment où il y a du mieux, et même si ce n’est pas suffisant, on doit persévérer et croire en nous. Car si même nous on ne croit pas en nous il ne se passera rien… L’équilibre qu’on doit retrouver, il passe d’abord par bien défendre, ce qu’on a plutôt bien fait contre Marseille et à Caen ; mais simplement on fait des petites erreurs, sans donner grand-chose, qui ont des conséquences assez importantes. Et ça, il faut l’éviter, même si toutes les équipes concèdent des occasions, à part peut-être la ou les meilleures… Donc on doit surtout savoir prendre l’avantage sur nos temps forts, comme contre Marseille – même si malheureusement ça n’a pas été au bout – et comme on aurait dû le faire contre Caen. On doit y arriver. Mais aussi gommer nos petites erreurs, comme celle d’être en retard sur l’action du but de Caen, et être plus déterminés pour mettre, nous, nos ballons offensifs au fond des filets ; notamment sur les coups de pieds arrêtés.

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Le staff a revu le groupe hier matin, qui était forcément déçu de l’issue du match à Caen (défaite 0-1). Mais le sentiment qui prédomine, aujourd’hui, c’est qu’on est plus cohérent collectivement. On a des situations, et ce serait encore plus embêtant si on ne les avait pas, ou si on avait du mal à se les créer. Maintenant, il faut simplement y croire encore plus, et être déterminés, pour pousser l’adversaire à la faute, prendre l’avantage et faire le break ; ce qu’on n’avait pas su faire contre Marseille, et on a vu les conséquences (1-1). Dans la démarche et les efforts, les joueurs y sont, mais on doit encore insister, plus en vouloir, pour que ça bascule du bon côté.

(…) Si le doute s’est installé ? Le doute, il y en a, lié aux mauvais résultats, à la série, au fait qu’on n’arrive pas à gagner. Mais en même temps, en restant objectif, je trouve que sur les deux derniers matches on présente un collectif plus cohérent. On doit garder cette voie, être unis, et ça basculera grâce à cette unité, dont on a besoin. On vit un moment difficile de la saison, qu’on pouvait difficilement prévoir vu notre début de saison, et quand c’est comme ça, quand ça veut pas sourire… C’est la force collective qui fait la différence, le fait d’être encore plus soudés, plus ensemble. Seul ça permettra de basculer du bon côté. »