Viviane Asseyi : « La France n’a rien gagné, à nous de changer les choses »

Sur BeIN Sports (émission ‘L’Expresso du 12/05) et aussi dans son entretien pour Sud Ouest, l’attaquante internationale française de nos Girondin(e)s de Bordeaux, Viviane Asseyi, donne ses ressentis d’avant Coupe du Monde 2019 à domicile (7 juin – 7 juillet).

« Dans notre groupe (Corée du Sud, Norvège et Nigeria), toutes les équipes sont différentes je dirais. Mais on est assez préparées pour ça je pense, car ça fait plusieurs matches qu’on joue des équipes assez similaires à elles. Sortir des poules, c’est notre devoir, mais il faudra rester concentrées pour gagner les trois matches. Ensuite, bien sûr qu’on vise la victoire finale, mais comme dans tout : aussi bien à l’entraînement que dans les grandes compétitions. Il faut toujours vouloir gagner. Alors on sait que ce sera très, très dur, mais on croit en nous et on va travailler pour être prêtes le jour J. De toute façon, si on veut être championnes, il faut battre tout le monde, donc on ne va pas calculer pour essayer d’éviter les États-Unis en quart de finale. Et si on les rencontre on donnera le maximum pour les battre. J’espère qu’on ira au bout.

Le niveau du football féminin augmente dans toutes les nations, je pense. Plus ça ira, plus ce sera dur, et il n’y aura pas de petites équipes. Mais ce sera à nous de montrer notre jeu et d’être les plus fortes. Où je nous situe dans la hiérarchie ? On est 4èmes, donc je vais dire 4èmes (rire) ! Après, on est conscientes que la France n’a rien gagné encore, même en ayant toujours eu de bonnes équipes. Donc on voit que c’est très dur. Ce sera à nous de changer les choses. (…) La réalité, c’est que la France n’est pas favorite, on a zéro titre. Il faut se le rappeler, alors que d’autres nations ont remporté l’Euro, les JO, la Coupe du Monde. Bien sûr, nous avons l’avantage de jouer à domicile, mais ça ne suffit pas, loin de là. Il faudra travailler très dur pour gagner. Les favorites ? L’Allemagne, les Etats-Unis, la Suède, les Pays-Bas, le Japon.

(…) L’engouement du public ? Oui, on l’attend. Et on le voit déjà, au quotidien, encore plus depuis que la préparation a commencé. Les gens sont vraiment à fond derrière nous, on les en remercie et on sait qu’eux aussi ils seront prêts pour la Coupe du Monde. »